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PRINOIPES DE L'AVIATION
La formule peut, en définitive, s'écrire :
5 i p?
[21] [=r
On voit que T augmente proportionnellement au carré de P,
diminue proportionnellement à S et à V ainsi qu'avee l'angle «, d'oü
trois principes qui peuvent être énoncés comme suit :
1° La puissance nécessaire à la sustentation et à la propulsion d’un
plan est, toutes choses égales par ailleurs, proportionnelle au carré
du poids et en raison inverse de la surface de soutien. Celle-ci doit
donc être aussi légère que possible par unité de surface:
2° La puissance nécessaire à la sustentation et à la propulsion d’un
plan est inversement proportionnelle à la vitesse de déplacement du
plan qui devra être aussi grande que possible;
3^ Enfin, la puissance nécessaire à la sustentation et à la propul-
sion d’un plan est d'autant plus petite que l’angle d’attaque est plus
faible. Ces conclusions s’appliquent également à la force de propul-
sion ou de traction, cette force égale et opposée à la résistance de sus-
tentation R sin « étant, en effet, donnée par la formule :
T p?
29 f zm em ee , 3
[22] / V KSV? cos?a | 2:1
et qui atteint son minimum quand
p:
verter Ue AEVO
KSV?cos?a
Ce que le colonel Renard a résumé dans l'énoncé suivant :
1° Le travail nécessaire à la sustentation et à la propulsion d’un
aéroplane dans l’unité de temps est minimum lorsque la résistance
du sustenteur est égale à trois fois la résistance de l’esquif ;
2° La force de traction nécessaire à la propulsion et à la sustenta-
tion d’un aéroplane est minimum lorsque la résistance du sustenteur at
esl égale à la résistance opposée par l'esquif. y
Si l'on applique ces données à des appareils d'aviation connus,
on remarque que la résistance de l'air est différente suivant que le
plan se déplace en restant normal à la direction qu'il suit, ou suivant