Full text: Traite théorique et pratique de navigation aérienne

    
  
  
   
  
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
    
160 AVIATION 
: : : is 25 . vari 
ramenant l'aéroplane à sa position primitive si la cause de l'oscilla- de s 
tion cesse, ou à une position nouvelle si la cause persiste. Dans cette dian 
: A CU 
hypothése, le pilote modifiera l'angle d'attaque de fagon à lui rendre ]zd: 
E œ 10 
sa valeur ‘première s’il veut conserver sa vitesse. "Toutefois, et 
M. Soreau le fait remarquer, les choses ne se passent pas en réalité filet 
avec une telle simplicité que nous venons de le supposer. L'air n'est 
point, en effet, un fluide entraîné d’un mouvement uniforme; il est le 
siège, tout au moins près de terre, d’irrégularités répétées et violentes, 
souvent brusques et imprévues, et dont il est nécessaire de tenir 
compte, car il en résulte des embardées donnant naissance à des 
couples dont les effets s’ajoutant les uns aux autres, peuvent amener 
des oscillations dangereuses pour la sécurité de l’appareil dans le 
cas où elles dépassent une certaine amplitude. Celle-ci doit donc être 
freinée autant que possible tout en maintenant un couple de rappel 
suffisamment énergique; on y parvient en donnant aux surfaces de 
sustentation une forme telle que les déplacements longitudinaux du 
  
centre de pression soient le plus restreints possible, en plaçant ce extra 
leme 
filets 
le p 
La distance entre le centre de gravité et le centre de pression est sont 
x 
centre à une distance assez grande au-dessous du centre de gravité. 
C’est justement ce qui se produit chez l’oiseau, grâce à la forme 
allongée de ses ailes et à l’allègement des parties supérieures du corps. 
faible, mais l'animal obvie avantageusement à la petitesse du couple | s'éct 
de rappel en modifiant sa voilure, en avançant ou en reculant plus beau 
ou moins les pointes des rémiges palmaires, de façon à corriger, à sent 
mesure qu'ils se produisent, les déplacements du centre de pression. 
Cette action, à la fois simple et instinctive, contribue à assurer la 
stabilité longitudinale tout en épargnant au volateur les oscillations 
rapp 
qui résulteraient d’un couple de rappel plus énergique, mais on com- 
prend qu'il serait difficile à un aéroplane de grandes dimensions de 
recourir à de semblables procédés. Son centre de gravité doit être 
proportionnellement plus éloigné de son centre de pression que dans 
l’oiseau. Il faut cependant limiter les variations de celui-ci, et c’est 
pour réaliser ce desideratum que l’on a adopté une forme de voilure 
très étendue dans le sens transversal et plus étroite dans le sens 
d’avant en arrière. L’expérience a montré que la réaction était beau- 
coup plus forte qu’avéc une voilure carrée ou allongée dans le sens de 
l'avancement. Ainsi, un plan présentant une longueur double ou 
triple de sa largeur éprouve à se mouvoir dans l'air une résistance qui
	        
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