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ramenant l'aéroplane à sa position primitive si la cause de l'oscilla- de s
tion cesse, ou à une position nouvelle si la cause persiste. Dans cette dian
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hypothése, le pilote modifiera l'angle d'attaque de fagon à lui rendre ]zd:
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sa valeur ‘première s’il veut conserver sa vitesse. "Toutefois, et
M. Soreau le fait remarquer, les choses ne se passent pas en réalité filet
avec une telle simplicité que nous venons de le supposer. L'air n'est
point, en effet, un fluide entraîné d’un mouvement uniforme; il est le
siège, tout au moins près de terre, d’irrégularités répétées et violentes,
souvent brusques et imprévues, et dont il est nécessaire de tenir
compte, car il en résulte des embardées donnant naissance à des
couples dont les effets s’ajoutant les uns aux autres, peuvent amener
des oscillations dangereuses pour la sécurité de l’appareil dans le
cas où elles dépassent une certaine amplitude. Celle-ci doit donc être
freinée autant que possible tout en maintenant un couple de rappel
suffisamment énergique; on y parvient en donnant aux surfaces de
sustentation une forme telle que les déplacements longitudinaux du
centre de pression soient le plus restreints possible, en plaçant ce extra
leme
filets
le p
La distance entre le centre de gravité et le centre de pression est sont
x
centre à une distance assez grande au-dessous du centre de gravité.
C’est justement ce qui se produit chez l’oiseau, grâce à la forme
allongée de ses ailes et à l’allègement des parties supérieures du corps.
faible, mais l'animal obvie avantageusement à la petitesse du couple | s'éct
de rappel en modifiant sa voilure, en avançant ou en reculant plus beau
ou moins les pointes des rémiges palmaires, de façon à corriger, à sent
mesure qu'ils se produisent, les déplacements du centre de pression.
Cette action, à la fois simple et instinctive, contribue à assurer la
stabilité longitudinale tout en épargnant au volateur les oscillations
rapp
qui résulteraient d’un couple de rappel plus énergique, mais on com-
prend qu'il serait difficile à un aéroplane de grandes dimensions de
recourir à de semblables procédés. Son centre de gravité doit être
proportionnellement plus éloigné de son centre de pression que dans
l’oiseau. Il faut cependant limiter les variations de celui-ci, et c’est
pour réaliser ce desideratum que l’on a adopté une forme de voilure
très étendue dans le sens transversal et plus étroite dans le sens
d’avant en arrière. L’expérience a montré que la réaction était beau-
coup plus forte qu’avéc une voilure carrée ou allongée dans le sens de
l'avancement. Ainsi, un plan présentant une longueur double ou
triple de sa largeur éprouve à se mouvoir dans l'air une résistance qui