Full text: Traite théorique et pratique de navigation aérienne

   
   
  
  
    
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
CHAPITRE 11 
LES AVIONS ACTUELS 
Les premiers modéles d'avions. — Il existe plusieurs solutions au 
problème de la locomotion aérienne à l’aide de machines plus lourdes 
(ou plus denses) que l’air devant les soutenir. On peut envisager 
l’ascension directe, et c’est le principe de l'hélicoptère, l’utilisation 
de la résistance de l'air à la progression de plans fixes (aéroplanes) 
ou mobiles (ornithoptères), ces derniers reproduisant le vol des 
oiseaux. Mais, en fait, la solution qui a reçu la sanction d'une pra- 
lique déjà longue, c'est l'aéroplane, ou avion du nom qui a été donné 
par Ader à ses appareils à ailes de chauve-souris. 
Jusqu'en 1903, on n'était parvenu qu'à faire voler des modèles 
réduits : le planophore de Penaud, à laniére de caoutchouc action- 
nant une hélice, ne pesait que quelques grammes. L'aéroplane lancé 
au-dessus du. Potomac par le professeur Langley en 1892 pesait 
11 kilos et eut une course de 900 mètres, enfin celui de Richet et Tatin 
pesait 33 kilos, mais ne parcourut que 140 mètres en ligne droite 
avant de retomber sur le sol. 
Ne disposant pas de la puissance motrice nécessaire pour assurer 
l’envol de leur flyer, les frères Wright employèrent un moyen dé- 
tourné : un effort de traction dà à la chute d'un lourd contrepoids 
élevé au sommet d’un pylône et assurant le décollage en glissant le 
long d’un rail de lancement. Les aviateurs français du début : Santos- 
Dumont. Blériot, H. Farman munirent leurs appareils d'un chariot 
d’atterrissage à deux roues leur permettant, en roulant quelque temps 
ur le sol, de prendre la vitesse voulue pour s'envoler. C'est ce 
ou 
procédé qui est seul resté en usage. 
Les premiers avions de 1908 n’avaient que quelques points de 
ressemblance avec ceux de 1926 qui seront décrits plus loin : c’étail 
  
  
    
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