CHAPITRE XV
LES MOTEURS D’AVIATION
Les premiers moteurs. — L'aviation n'a été rendue possible que
par la création d’un type de moteur suffisamment puissant et léger
pour être emporté par une machine volante. Or, en 1905, à l’époque
des premières tentatives de Santos-Dumont à Bagatelle, il n’existail,
comme modèles répondant à ces exigences, que les petits moteurs
pour motocycles tels que ceux de Dion et Bouton, Buchet, Soncin
et autres analogues, la plupart monoeylindriques et ne fournissant
que 2 ou 3 CV à 1.000 tours par minute. Tout était donc à créer
dans cet ordre d'idées à tel point que, lorsqu'en Amérique les fréres
Wright furent parvenus à mettre au point leur « flyer » et à savoir
le guider dans sa course aérienne, ils furent obligés de construire
de leurs mains un moteur de 24 CV qui, dépourvu de système de
graissage, ne pouvait développer sa force normale que pendant quel-
ques minutes à peine.
En France, c’est l’ingénieur Levavasseur qui s’attaqua le premier
au problème du moteur léger pour aviation, et qui établit le modèle
Antoinette appliqué sur les aéroplanes de cette même marque illustrée
par les exploits de Hubert Latham. L'avion Voisin qui, piloté par
H. Farman, remporta le prix Deutsch du premier kilométre en
circuit fermé, était un Antoinette de 50 CV pesant à peine
1.700 grammes par CV ce qui était très remarquable pour l’époque
Les succès remportés par les premiers meetings d'aviation en
1908 et 1909 suscitèrent d’autres recherches dans cet ordre d’idées, et
le monoplan X/ avec lequel Blériot effectua la traversée du Pas-
de-Calais possédait un Anzani à 5 cylindres refroidis par l’air.
L'année suivante, un modèle très remarquable de moteur rotatif fit
son apparition : le Gnome qui avait été étudié par les ingénieurs
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