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LES MOTEURS D'AVIATION 195
français Seguin et Thévenin. Le R. E. P., d'Esnault-Pelterie et le
Farcot datent de la même époque.
Les besoins de la guerre amenèrent de trés grands perfection-
nements dans les moteurs d’aviation, qui furent sensiblement allégés
pour donner une plus grande vitesse de vol et un plafond plus élevé
aux avions de chasse, types Spad, Morane, Caudron, Nieuport et
autres. La lutte mondiale terminée, l’aviation se tournait de plus en
plus vers les œuvres de paix et les transports commerciaux. Les
appareils s'agrandissant de plus en plus pour pouvoir enlever un
poids plus considérable tout en conservant la plus grande vitesse
de vol possible, les moteurs devaient s'améliorer parallélement afin
d'assurer une plus parfaite sécurité et une plus longue durée. Chaque
exposition d'aéronautique, chaque raid nouveau met en lumiére un
nouveau progrés, et nous allons les expliquer à mesure que seront
passés en revue les tvpes de moteurs que nous étudierons maintenant.
Améliorations apportées aux moteurs d'aviation. — Les moteurs
d'aviation actuellement en service sur les avions de tous tonnages,
pour usages militaires ou emplois civils, n’ont subi aucune modi-
fication de principes : ce sont toujours des moteurs à essence fonc-
tlionnant d’après le cycle classique à quatre temps, et avec refroidis-
sement par circulation d’eau, les cylindres multiples étant disposés
en étoile ou en V sur une ou plusieurs rangées. Les progrès ont
surtout porté sur l’endurance et la légèreté. La durée des heures de
service des nouveaux types étudiés depuis 1912 dépasse souvent une
centaine d'heures avant revision, et le poids ne dépasse: pas le
kilogramme par CV. On a appliqué les principes de la surcom-
pression el du suralésage en vue d'une meilleure utilisation avec
l'alütude et augmenté la robustesse des divers organes pour réaliser
les unités de 300 à 600 CV nécessaires aux avions rapides et de
grandes dimensions aujourd'hui en usage.
La surcompression permet d'atteindre le rendement thermique
maximum à une altitude déterminée d'avance et le suralésage, le
remplissage maximum à cette méme altitude. Afin de conserver un
laux de fatigue uniforme, le moteur doit fonctionner à charge réduite
et être sous-alimenté aux altitudes inférieures à celle prévue, cette
réduction du régime étant obtenue par des limiteurs d’admission
automatiques ou commandés. Ces dispositifs permettent une admis-