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résultante soit sur la ligne qui joint les centres de gravité à toutes
les sections.
L'hélice est enfin montée sur le banc pour l’expérimentation de sa
qualité et permettre de se rendre compte de son rendement, de la
puissance absorbée, de là vitesse d’ubilisation optimum, etc, Les essais
au point fixe donnent toutefois des indications moins certaines que
ceux effectués en marche sur un avion, car ils n’indiquent que le
rendement de construction, peu intéressant pour la propulsion; le
travail fourni n’a aucun rapport avec celui qui se produit pendant
la marche, et il n’existe aucune formule générale permettant de
passer de l’un à l’autre, la réaction de l'air sur les pales diminuant
avec une augmentation de vitesse de la translation, ce qui conduit
à une augmentation de la résistance au couple moteur.
Emplacement et fixation de l’hélice. — On a essayé des hélices
aériennes à 3, 4 et même 6 pales, et on a remarqué que la multipli-
cation du nombre des pales, en dépit de l’augmentation nuisible de
poids qui en résulte, est assez avantageuse pour les hélices tournant
lentement, car chaque pale peut attaquer une masse d'air n'ayant
pas été troublée par la pale précédente, ce qui ne saurait être obtenu
avec les hélices animées d'un mouvement de rotation rapide. Mais
ces dispositions entraînent d’assez grandes complications et des dif-
ficultés de construction, à moins de faire comme dans les dirigeables
italiens et de placer deux hélices à deux pales en croix, l’une derrière
l’autre, sur un même moyeu.
Une construction originale d’hélice à quatre ailes est celle qui fut
employée par Ader pour son premier avion, et où les pales étaient
en plumes implantées, selon une courbe déterminée géométrique-
ment, sur des bras en bois avec lesquels ces -pales faisaient un cer-
tain angle. Ce procédé, sans doute trop compliqué, n’a pas été con-
servé par les aviateurs suivants.
L’emplacement à donner au propulseur dans un aéronef est encore
discuté, bien qu’en général on le dispose à l’avant de manière à agir
par traction, alors que dans les navires marins, on le place à l’arrière
de la caréne-pour agir par poussée. Les essais de M. Lumet aüx labo-
ratoires de l'A.G.F. ont montré que l’on peut approcher à 10 centi-
mètres en avant d’une hélice au point fixe un disque ayant même
diamètre sans diminuer le rendement de plus de 15 p. 100, alors
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