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LES PROPULSEURS
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que le moindre obstacle en arrière gêne l’écoulement des filets d’air
et diminue la poussée.
Pour éviter ces défauts et réunir les avantages des deux procédés,
l’aviateur de Pischof avait établi un modèle d'aéroplane oü l’hélice,
de grand diamétre, était placée au centre de gravité de l'appareil et
agissait à la fois par traction et par poussée. D'autres expérimenta-
teurs ont employé deux propulseurs : l’un à l’avant travaillant à la
traction, l'autre à l’arrière travaillant par poussée. Enfin, on à em-
ployé, pour les appareils de fort tonnage, multimoteurs, deux ou trois
hélices indépendantes et actionnées chacune par un moteur particu-
lier. Ces hélices sont disposées à l'avant et tournent, soit dans le
même sens, si leurs pas sont inverses, soit en sens contraire l’une
de l’autre, si leur pas est du même sens. Elles ne s’influencent pas,
à la condition que les cercles décrits par les pales en tournant soient
suffisamment écartés l’un de l'autre.
L'hélice est fixée par huit boulons entre les flasques d’un moyeu
métallique, lequel est ensuite rattaché à l’arbre du moteur par un
écrou dont le bloquage est assuré par une vis munie d'un dispositif
empéchant tout desserrage. Une clavette longitudinale assure l'en-
traînement de l’ensemble; la. rainure où s'engage cette clavelte pour
immobiliser le moyeu est disposée suivant l'axe des pales.
Quant au choix d'un type d'hélice particulier pouvant convenir
plus spécialement à un moteur ou un avion donné, il est assez diffi-
cile à déterminer, et l'on peut avancer qu'à cet égard, l'expérience a
plus de part que la théorie et les formules mathématiques. On ne peut
fixer de règle absolument précise : toutes les questions relatives aux
propulseurs dépendent surtout de leur appropriation, et si le calcul
fournit des directives pour le choix d'um modéle, ainsi que sa vitesse
de rotation et de ses dimensions, l'empirisme régit les conditions
optima de fonctionnement d'un type déterminé.
Mesure du pas d’une hélice. — Le mécanicien peut avoir besoin
de connaître
e pas que possède une hélice quelconque, lorsqu'il dis-
pose de plusieurs spécimens entre lesquels il doit faire un choix pour
les appliquer à des avions présentant des caractéristiques différentes.
Le pas est ordinairement inscrit, dans les appareils neufs, sur le
moyeu, mais il peut avoir disparu pour une raison ou une autre et
il est nécessaire de le retrouver. A cet effet, on marque d'abord, sur