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CONSTRUCTION DES AVIONS ACTUELS 233 
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Les ailes sont calculées pour résister aux différents efforts qu'elles 
auront à subir, notamment celui d’avant en arrière résultant du frei- 
nage opéré par le gauchissement dans les virages. A ce moment, 
le cable de commande, étant tendu, subit toute la poussée qui se 
transmet sur le longeron en une flexion, une torsion et une compres- 
sion de bout; celui-ci fléchit et offre ainsi une amorce au flambage. 
On voit quelle imporlance il y a à éviter les efforts brutaux au cours 
de cette manœuvre. Les longerons sont réunis et associés ensemble 
par des nervures maîtresses ou d'assemblage et une série d'autres 
  
  
  
  
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Fra. 93. — Aile supérieure d'un Nieuport. 
  
  
      
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
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I. 
EN 
nervures de section plus faible, dites de résistance, et ne servant 
que de supports à la toile de recouvrement. 
Ces nervures, en bois léger, sont constituées par une dme centrale 
et deux semelles, l'âme en contreplaqué ajouré, afin de donner pas- 
Sage aux longerons. Elles font saillie sur ces derniers, la toile ne 
devant s'appuyer que sur les semelles afin d'éviter les poches trans- 
versales, et elles sont reliées à l’arrière par une latte. 
Dans la construction métallique, l’aile est tout entière en métal, 
les longerons en acier, en tube ou treillis ou encore en petits tubes 
soudés à l'autogéne. Pour assurer la souplesse de l'arriére, la nervure 
peut ne posséder, dans son dernier liers, qu'un ressort. De toute facon, 
que l'aile soit en bois ou en métal, elle est consolidée intérieurement 
par un croisillonnage en corde à piano ou cáble d'acier s'attachant 
à des ferrures disposées sur les longerons à hauteur des nervures 
maîtresses, en face desquelles sont placés les mâts dans les biplans. 
Ces nervures affectent la forme de boîte ou de caisson. Le relâche-