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PILOTAGE DES AVIONS 247
et se combine avec celle du gouvernail de direction, l'appareil devant
s'incliner d'un certain angle pendant l'exécution de la courbe. L'éléve
pilote se rend compte progressivement des angles correspondant aux
différents rayons de virage et, grâce à l’adjonction des ailerons, il
parvient à donner à son appareil l’inclinaison transversale conve-
nable. Ces commandes latérales sont de la plus grande utilité pour
le pilote qui peut ainsi se rendre compte des variations de vitesse,
lesquelles sont bien plus sensibles que les variations de profondeur.
Il est possible d’ailleurs, tout en maintenant l’équilibre transversal,
de tâter ces variations, l’action des ailerons n’entraînant pas, comme
celle du stabilisateur, d’appréciables diminutions d'allure. Toutefois,
il serait peu prudent de les provoquer si l’on est près de la perte de
vitesse. Mais si on braque les ailerons sous des angles assez faibles
en contre-balançant ensuite par une action symétrique en sens inverse
(ce qu'on appelle battre.des ailerons), on sent, par la résistance que
l’on éprouve, si l’on est prés ou non de cette perte de vitesse. L'action
des équilibreurs latéraux est généralement moins. accentuée que
celle du gouvernail de profondeur et, par suite, la manœuvre peut
être sans inconvénient plus brutale.
Les ailerons constituent en outre de précieux auxiliaires lorsque
d'avion roule sur le sol avant de décoller ou quand on aíterrit, car ils
font frein du côté où on les gauchit et font tourner l'appareil du cóté
oü il est ralenti. N'ayant aucun pouvoir sustentateur, il faut les
manœuvrer en sens inverse du vol, c’est-à-dire gauchir à droite pour
aller à droite.
En ce qui concerne maintenant la commande du gouvernail de
direction, lequel est quelquefois double, ei qui s'effectue à l'aide du
palonnier, on remarque que le débutant rencontre une certaine dif-
ficulté, car la manœuvre est inverse de celle d’un guidon de bicy-
clette ou d’un volant d’automobile. Tandis que le cavalier ou le
cycliste tire la commande du côté où il désire aller, l’aviateur doit
pousser le pied dans le sens où il veut tourner, si bien que l'éléve
doit réfléchir pour déterminer le mouvement convenable à son dessein.
Lorsqu'i| se trompe et produit des mouvements irréguliers, on dit
qu'il fait les chevaux de bois. I1 doit done apprendre peu à peu à se
servir de ses pieds pour redresser son avion incliné latéralement et.
dans certains types d'avions, l'action est aussi énergique que celle
des ailerons. Le pilote s’exercera donc progressivement à se servir