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aux avions à ossature en bois ne se présentent pas avec les appareils
monoblocs entièrement construits en métal rigide.
Si, comme dans le troisième cas, l’avion tend à descendre avec une
vitesse sensiblement plus grande que celle de la montée et qui ne
doit pas dépasser trois ou quatre minutes pour redescendre de
1.000 mètres, lorsque pour empêcher cette descente, le pilote doit
faire un effort, cela provient du stabilisateur, qui est alors trop por-
teur : il faut diminuer son incidence.
Quand l'appareil vole normalement, mais que le manche se trouve
trop à la montée, cela peut provenir d’un allongement des câbles
supérieurs de commande de l’équilibreur ou, sur un modèle neuf,
d’un réglage défectueux des commandes; le remède est tout indiqué
dans ce cas : il faut corriger ce réglage en l’inversant dans la pro-
portion nécessaire.
On remarque que l'avion penche et vire. S'il s'agit d'un appareil
qui volait bien auparavant et n'a regu aucun choc capable de faire
affaisser son arriére, il faut regarder si la queue se dégauchit nor-
malement. Pour cela, on pose le gouvernail au sol, et, en se plaçant
derrière l’appareil, on s’assure de la rectitude du fuselage en regar-
dant si le bord d’attaque et le bord de sortie du stabilisateur fixe sont
bien parallèles au plan supérieur principal.
Si ce parallélisme est inégal ou imparfait, il faut le rétablir, et pour
cela, on agit sur les fils intérieurs du fuselage qui a pris un mouve-
ment de torsion. I se peut également qu’un des côtés du stabilisateur
présente davantage d’incidence que l’autre et il faut alors rectifier
le plan fixe, ce qui constitue un travail assez délicat qui ne peut être
effectué que par un spécialiste très au courant du montage. Cette rec-
tification n’a pas lieu de se produire, il est inutile de le faire remar-
quer, avec la construction métallique.
Il est bon de vérifier également si les deux extrémités du stabili-
sateur sont bien à égale distance chacune de la cellule, et pour cela
on prend un ruban et on mesure la distance entre un point quel-
conque de l'arriére de la cellule et wn autre point du stabilisateur.
On peut prendre par exemple le pied du montant arrière et le boulon
situé sous l’équilibreur près de son extrémité. On reporte la longueur
ainsi trouvée de l’autre côté et l'on vérifie s'il n'y a pas quelque dif-
férence. Dans ce cas, on démonte le plan fixe puis on le remet en
place, la correction effectuée, après avoir intercalé une petite cale
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