Full text: Traite théorique et pratique de navigation aérienne

efuser 
il est 
)rét à 
et on 
diffé- 
e des 
eles 
piéces 
ssure- 
e. Un 
u mé- 
imide, 
stante, 
1 s’est 
1ation 
rover- 
e trop 
tourer 
servir. 
point 
repos, 
10USSE 
| toile, 
ointes 
0 vio- 
défec- 
| l'ap- 
l'état 
l'avia- 
causé 
"uerre. 
n pre- 
vitesse 
  
   
ESSAI, RÉGLAGE ET ENTRETIEN DES AVIONS 277 
ou une panne de moteur détermine la chute brutale de l’appareil dé- 
pourvu soudainement de ses moyens de sustentation et de direction. 
Quelquefois aussi, c’est l'impossibilité de discerner l’état du terrain au 
moment de l'atterrissage, en raison du brouillard ou d’une brume in- 
tense masquant la vue du sol. Le plus terrible c'est que, si l'appareil 
ne s'écrase pas complétement en heurtant la terre, le réservoir 
d'essence est défoncé et c’est l'incendie qui se répand sur les débris 
et achève l’œuvre commencé par la chute. 
La pratique de l’acrobatie aérienne aguerrit les pilotes contre les 
"positions dangereuses que peut prendre leur avion, à la condition 
d'étre assez haut dans le ciel. Des manouvres appropriées des di- 
verses commandes permeltent d'exécuter un rétablissement à la suite 
duquel le vol normal peut étre repris, mais jusqu'à ces derniers 
temps on était désarmé contre le fléau du feu quand, pour une raison 
quelconque, il venait à éclater à bord. Heureusement, il n’en est plus 
de même maintenant : ce redoutable danger peut être vaincu, et les 
avions actuels sont pourvus de dispositifs d’extincteurs automatiques 
très efficaces et étouffant la flamme à peine née dans un emplace- 
ment quelconque de la canalisation d’essence, des carburateurs ou 
des moteurs. 
Bien entendu, ce n'est pas de l'eau qui est projetée sur le point en 
ignition, mais un produit chimique formant une mousse épaisse, 
adhérente, compacte, qui étouffe la flamme avec une rapidité qui tient 
du prodige. De nombreuses expériences ont été répétées, à terre et 
en l'air pendant le vol de l'avion, d'abord par le pilote Béchard qui 
a combiné un dispositif extincteur dont le fonctionnement ne saurait 
rater car c’est le feu lui-même qui provoque son déclanchement, puis 
en Belgique par la Société de construction La Sabca appliquant le 
procédé de M. Bouillon, inventeur et constructeur des appareils 
« Mousse-incendie ». 
Au cours des essais tentés par ce dernier, en présence des délégués 
du ministère de la Défense nationale belge et de la presse, on mit 
le feu à un avion bourré de matières inflammables imbibées d'essence 
et de naphte. Au moment où le feu atteignait son apogée, lançant des 
flammes fuligineuses de la hauteur d’une maison et des tourbillons 
de fumée visibles à plusieurs kilomètres, les appareils extincteurs 
furent mis en action et instantanément, en une couple de secondes 
     
    
    
  
  
     
  
   
     
  
    
   
    
   
   
    
    
  
   
     
  
    
  
  
    
  
   
  
  
  
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.