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CHAPITRE IX
LES PARACHUTES
Invention et utilité du parachute. — La première idée du parachute
a été émise longtemps avant l'invention des ballons, et on l'attribue
à l'Italien Fauste Veranzio qui vivait au xv* siécle et a laissé le cro-
quis et la description: d'un projet de parachute rigide affectant la
forme d'une pyramide carrée. L'immortel peintre de la Joconde,
Léonard de Vinci, a laissé également des croquis d'appareils destinés
à retarder la chute de corps graves dans l'atmosphère, mais il faut
arriver au xvrm° siècle pour trouver la première réalisation de cette
idée théorique. Le physicien Sébastien Lenormand osa se jeter du
haut de la tour de l’Observatoire de Montpellier en se cramponnant
simplement au manche d’un vaste parapluie ouvert. C’était en 1781.
Quinze ans plus tard, l’aéronaute Jacques Garnerin opéra la pre-
mière descente en parachute, de mille mètres de haut, altitude à
laquelle il s’était élevé en ballon. Il reprit terre sans encombre dans
la plaine de Monceau après avoir été considérablement ballotté pen-
dant sa descente, et la foule le porta en triomphe.
Dans la suite, durant tout le x1x° siècle, le parachute devint l'acces-
soire des spectacles aérostatiques publics, et de nombreux acrobates
s'illustrérent à bon compte en se lancant dans le vide suspendus à
un parachute. I a fallu la guerre mondiale pour transformer cet
instrument théâtral en un appareil de sauvetage pour les observa-
teurs à bord des ballons captifs et pour les aviateurs. On peut penser
qu'il deviendra un jour obligatoire pour tous les voyageurs aériens.
L'ancien parachute des aéronautes était assez différent des types
actuels, ainsi que sa manoeuvre. C'était une calotte en soie de 40 à
12 mètres de diamètre avec un creux ou concavité inférieure de 5
a 6 mètres et un trou central de 0 m. 25 environ de large, dénommé
{roy de Lalande du nom de son inventeur, l’astronome Lalande qui