Full text: Traite théorique et pratique de navigation aérienne

    
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
     
284 AVIATION 
conférence porte simplement à distances égales les uns des autres 
des anneaux légers auxquels viennent se relier les suspentes, que 
l’on peut ainsi séparer de la voilure. 
Les parachutes actuels. — La sécurité des observateurs en dra- 
chens, lors de la guerre de 1914, était des plus précaires : ils étaient 
en effet la eible de l’artillerie ennemie à longue portée et en butte aux 
attaques des avions de chasse rapide. Aussi songea-t-on à pourvoir 
ces utiles auxiliaires de moyens de sauvetage susceptibles de leur per- 
mettre d’échapper à une mort certaine en cas d’incendie et d’explo- 
sion du ballon captif les portant. Des modèles de parachutes présen- 
tant le maximum d'efficacité furent étudiés et mis en service, non 
seulement dans les troupes -de l’aéronautique d’observation, mais de 
l’aviation de combat et de bombardement. 
Parmi les différents modèles de parachutes expérimentés et qui 
ont rendu les meilleurs services, il convient de citer ceux de Ors, de 
Cormier et de Robert, qui ont exécuté des milliers de descentes avec 
une entière sécurité, fournissant ainsi la preuve de leur efficacité. 
Une partie essentielle du parachute est le sac dans lequel il est logé 
avant usage et au repos et qui doit être le moins volumineux et le 
moins lourd possible pour ne pas trop gêner la personne qui le porte 
sur ses épaules, aussi chaque disposition est-elle brevetée par son 
contructeur. Le modèle Cormier est caractérisé par l’adjonction de 
gaines canalisant la corderie de support et rendant impossible toute 
torsion ou tout emmêlage pouvant entraîner un accident. Ces gaines 
sont constituées par un tissu fixé à l’enveloppe par des piqûres arrê- 
tées à quelques centimètres du bord de ce tissu formant les gaines, 
et ce pour que la corderie n’ait aucun contact avec l’étoffe du para- 
chute. L’emballage dans le sac s’exécute alors comme suit : 
La corderie et la demi-sphére d'étoffe sont allongées, la partie 
supérieure de la corderie est logée dans les gaines successives jusqu'à 
la fin, puis l’étoffe est pliée sur elle-même en accordéon, et le sac est 
fermé par une ficelle facile à casser. Cette opération de pliage ne 
demande pas plus de dix minutes et n’exige qu’un seul opérateur. 
Voici les caractéristiques des différents types de parachutes Cor- 
mier : 
 
	        
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