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cette membrane par un rátissage opéré avec une lame mousse, aprés 
différentes manipulations : soufflage, trempage, dégraissage, SOU- 
frage ayant pour but de nettoyer à fond la baudruche qui se présente 
alors sous la forme de morceaux rognés et ébarbés, mesurant de 
20 à 25 centimètres de côté. 
Les ballons de baudruche de petites dimensions se fabriquent par 
moulage sur un modèle en bois, plâtre ou carton, ce dernier plus usité 
en raison de son poids restreint. Le moule d’un ballon est une demi- 
sphère que l’on huile avec soin avant de le recouvrir de morceaux 
de baudruche humide juxtaposés. Toute la surface du moule étant 
recouverte, on double ou triple l’épaisseur de la pellicule appliquée 
en la recouvrant d’autres morceaux superposés. Les déux hémi- 
sphères une fois moulés sont réunis par leur équateur qu’on appuie 
sur un arceau de bois s’enlevant ensuite par le trou de l’appendice. 
On passe ensuite une couche de blanc d’œuf sur toute la surface et 
on laisse sécher. Le poids ne dépasse pas 200 grammes par mètre 
carré. 
On a quelquefois fait usage de la baudruche pour la construction 
de ballons montés, par exemple pour les ballons d'observation mili- 
taires de la guerre du Transvaal et quelques dirigeables tels que 
celui, non expérimenté, de Debayeux (1880). Mais les défauts pré- 
sentés par cette substance animale de difficile conservation et surtout 
son prix élevé ont limité son usage à lw fabrication des ballons- 
pilotes de petites dimensions et les personnages ou animaux gro- 
tesques lancés à l'occasion des fétes foraines ef qui ne servent qu'une 
fois. 
        
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
  
   
     
  
   
   
   
   
  
  
   
   
   
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