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les capsules manométriques C de l'enregistreur, d'autre part avec
la source auxiliaire de pression, par un tube de faible section. Si
l’on suppose la soupape S réglée pour affleurer son siège quand la
pression en A est égale à la pression extérieure, la pression dans le
réservoir A, ne peut s'élever sensiblement, l'air qui arrive par le
tube capillaire B étant évacué par la soupape S que la moindre sur-
pression suffit à repousser de la très faible quantité nécessaire à cel
effet. Si, à ce moment, la pression augmente en A, la membrane m
tend à se gonfler et applique la soupape S sur son siège avec une
force approximativement égale au tiers de l’effort total exercé par
la pression À sur toute la surface de la membrane.
"
FiG. 35. — Variométre Badin.
Il faudra done, pour que la pression en A arrive de nouveau à
ouvrir la soupape S, que ladite pression exerce sür cette soupape un
effort total légérement supérieur à la poussée de la membrane, ladite
pression ne pourra du reste dépasser cette valeur, l'évacuation de
l’air se produisant aussitôt.
En résumé, si l'on donne, par exemple, à la membrane m une sur-
face trente fois plus grande que celle de la soupape S, la surpression
unifaire dans le réservoir A, se réglera automatiquement à une
valeur dix fois plus grande que la surpression en A.
On constitue ainsi une sorte de balance différentielle sans pièces
mécaniques et sans jeux, grâce à laquelle les variations de la pres-
sion A sont transmises à une échelle dix fois plus grande du mano-
metre entregistreur C. :
On remarquera que le même dispositif pourrait être appliqué une
seconde fois à la mesure de la pression A, elle-même qui, multipliant