Full text: Traite théorique et pratique de navigation aérienne

     
ıtilisation 
ndispen- 
cessoires 
convient 
masque 
| de 5 ou 
le la na- 
1battre le 
voyages 
, doubles 
é, bouil- 
respira- 
autes de 
yur dans 
la quan- 
ot que la 
pose, et, 
une sur- 
ou si cet 
le pilote 
pape un 
chapper. 
n, P sou 
le poids 
pe même, 
re cons- 
ence un 
orre. 
PILOTAGE DES BALLONS LIBRES 
Si la soupape est bien établie et le coup de soupape donné de 
courte durée, le poids du gaz échappé sera trés pelit et la valeur de 
v et de f, sera trés faible, mais si la surcharge s’accroit pendant la 
descente, la force descensionnelle augmentera sensiblement, si bien 
que, pour l’enrayer, on sera obligé de jeter du lest. Le ballon remon- 
tera alors à la zone d’où il arrive, mais il y arrivera alors à l’état de 
ballon flasque car son volume, au lieu d'étre V, n'est plus que V — v. 
Dès lors, contrairement à ce qui s'est produit avec la surcharge, il 
dépassera cette zone pour ne s'arréter que dans une zone d'équilibre 
plus élevée. Si l'on appelie à le poids de lest projeté, le poids: spéci- 
fique de cette zone sera donné par la formule : 
V — 9 à 
a,’ == y vis : 
ll pourra done arriver, par suite, qu'à chaque coup de soupape le 
ballon rebondisse à une hauteur plus grande que celle d’où il arrive 
et qu'on soit obligé de prolonger sa durée d'ouverture pour permettre 
le jeu du guide-rope et la mise en prise de l'ancre. Il va de soi que, 
lorsque l’étoffe de l’aérostat n’est pas absolument imperméable, des 
fuites de gaz inévitables ont lieu et produisent le méme effet qu'un 
coup de soupape. Elles doivent donc être combattues par l’abandon 
d'une certaine proportion de lest. : 
Dans l'étude qui vieni d’être faite du coup de soupape, nous avons 
omis de tenir compte de la surpression existant au sommet de la 
sphéré; cette surpression a pour effet de laisser le gaz s'échapper 
sans qu’il se produise de rentrée d'air; l’enveloppe se déforme à sa 
partie inférieure qui remonte el se creuse, résultat plutôt avantageux 
puisqu'à mesure que le ballon se vide, il tend à faire de plus en plus 
parachute. 
Il résulte de ces cônsidérations qu’en l’absence de tout moven 
physique ou mécanique de lutter contre les surcharges accidentelles 
en cours de route, le lest est le seul moyen à portée. de l'aéronaute 
pour s’élever, planer et ralentir la force descensionnelle à l’atterris- 
sage. 
Si l'on cherche à faire une ascension d'altitude, les ballons 
flasques, ou incomplètement gonflés avant le départ, sont supérieurs 
aux ballons pleins, car, pour une dépense de gaz égale, ils s’élèvent 
beaucoup plus haut, mais ces derniers sont préférables pour les 
    
  
  
   
   
   
   
    
   
  
   
    
  
   
   
   
  
  
   
   
   
   
   
   
  
   
    
  
  
  
  
  
  
  
  
     
    
  
     
 
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.