Full text: Traite théorique et pratique de navigation aérienne

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simultanément, car il n'y en eut pas moins de six ascensionnant 
sur différents points de la capitale et à l'annexe de Vincennes. 
L'installation d'un ballon captif capable de répondre aux néces- 
sités d'une exploitation commerciale fructueuse doit répondre à cer- 
taines exigences indiquées par l'expérience. Il faut, en premier lieu, 
que l'enveloppe, en méme temps qu'une trés grande solidité pour 
pouvoir subir impunément une pression assez grande pour résister 
à l’action de vents violents agissant sur sa surface, possède une 
imperméabilité presque absolue de façon à réduire au minimum les 
rechargements. Enfin, sa capacité doit être assez grande pour que 
l’on dispose de la plus grande puissance ascensionnelle disponible 
possible afin de permettre l’ascension par des vents d'au moins 
10 métres par seconde. Ces conditions sont réalisées par l'emploi de 
la soie comme tissu et l’adjonction d’un ballonnet à air intérieur 
pour mettre le gaz sous pression. Ce gaz ne saurait étre autre que 
lhydrogéne pur; d'ailleurs, les tentatives faites à diverces reprises 
pour le remplacer par le gaz d'éclairage par raison d'économie, ont 
toujours été suivies d'échees. Le ballon à gaz et le ballonnet sont 
munis de soupapes automatiques convenablement tarées pour s’ou- 
vrir l’une après l’autre à une pression déterminée. 
Le filet est pourvu d’une ceinture équatoriale sur laquelle sont 
fixés à distances égales, à l’aide de pattes d’oie, un cerlain nombre 
de cordages pouvant être raidis à l’aide de palans mouflés fixés à des 
massifs en maçonnerie établis à des distances calculées. Ainsi main- 
tenu, le ballon peut être abaissé et immobilisé en cas de tempête. 
Le cercle d’amarrage auquel viennent s’altacher les suspentes est 
également pourvu de solides grelins d’amarrage pouvant renforcer 
les tiraudes équatoriaies. La nacelle, de forme annulaire, est sus- 
pendue au cercle, par l’intermédiaire. d’un autre anneau de bois de 
même diamètre qu’elle et relié à l’autre par des cordages formant 
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un cône ou pieuvre (fig. 97). 
Le cáble, dont la résistance est telle que la résistance à la rupture 
présente un coefficient de sécurité égal au moins à cinq fois l'effort 
maximum prévu, est relié au cercle de charge par une patte d'oie 
articulée sur un dynamomètre indiquant à tout instant la traction 
exercée. Pour éviter qu’en cas de rupture des ressorts du dynamo- 
mètre le captif ne se trouve libéré de son câble, il existe une élingue 
      
  
  
  
  
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
   
   
  
  
   
   
  
   
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