On pouvait esperer - et ceci 6tait prouve par les premieres experiences - une definition
des courbes trés satisfaisante, compte tenu des besoins recensés dans les services de l'Equipe- phe
ment. Il restait à vaincre l'appréhension bien naturelle que l'on peut avoir en observant une courbe
traverser allégrement un talus étroit, une maison, une route, et parfois serpenter dans une riviére. 16s
La Division des Travaux Topographiques a envisagé, concernant le modèle scientifique lon
d'interpolation, un certain nombre de méthodes étudiées en France et à l'étranger. Le choix con- Ce
duisant à utiliser les prestations du service "Minéralogie' du C. E. A. a été conduit par de mul- Il p
tiples considérations ne touchant pas essentiellement au modèle lui-même, mais surtout aux faci-
lités qu'il offrait à gérer les données, à les contrôler, à réagir rapidement devant les à-coups dus
à des types de saisie particuliers, le cahier des charges s'élaborant peu à peu. Le C. FE. A. possède dé
enfin des installations informatiques très puissantes à la mesure du problème abordé, traitant à sai
des coûts très compétitifs en quelques secondes des tableaux de données non admis sur calculateur
moyen. Après un an de tâtonnements, d'expérimentation, voici les considérations que l'on peut
retirer des résultats actuels. : trè
Dès le lancement de la méthode, il s'est agi de définir un premier cahier des charges pour FT.
l'opérateur qui effectuait la saisie. Notons immédiatement que les opérateurs sont en général des Sia
restituteurs, c'est-à-dire que leur travail habituel consiste à suivre des contours dans un modèle, vay
pour aboutir à un brouillon qui est interprété au fur et à mesure sur la table à dessin. Or, en la le |
circonstance, il a fallu demander aux opérateurs d'être aussi des topographes, et c'est de là que
viennent actuellement toutes les difficultés.
la c
e ; se : est
Spécifications initiales de la saisie fie
Elles résultaient des spécifications du programme de calcul existant, pour un certain bes
nombre d'entre elles. Mais comme il n'est pas question de subordonner le but aux moyens, on
pouvait s'attendre à adapter par la suite les programmes de gestion et d'interprétation au type de
données dont l'expérience allait permettre de définir les spécifications définitives. Quant aux con- gra
seils donnés aux opérateurs concernant la densité du semis de points, les détails à éviter ... ils en
étaient purement intuitifs.
Cor
Les spécifications relatives au programme de traitement concernaient : —
- Une densité minimale de points pour permettre le calcul des courbes ; gra
- La possibilité de définir des zones dites "interdites" c'est-à-dire oü l'on ne doit pas tracer des pol:
courbes au dessin, et des zones '"imposées' oü l'on doit au contraire tracer des courbes, à l'inté- que
rieur de zones interdites ; de
(
- Des consignes demandant à l'opérateur de déborder le chantier où les courbes devaient être tra- imp
cées, par une marge de points altimétriques sur 120 m, qui garantirait plus tard le raccord en mei
cas d'extension de chantier ;
- Des détails pratiques concernant la manipulation des matériels et des codes ; con
- Quant à la manière de disposer les points, il a été recommandé d'éviter un balayage systéma-
tique qui ne permettrait de bons résultats qu'avec une très forte densité, laquelle était à proscrire
pour des raisons économiques. Par contre on a pensé qu'il était nécessaire de bien marquer les =A
lignes géomorphologiques lorsque le terrain était vigoureux. A
éco
Les premiers résultats
: ; : : vue
Les planches d'essai ont été trés bonnes, sur relief vigoureux, avec une densité de 5 a pou
6 points à l'hectare dans un modéle au 1:5 000. Les comparaisons effectuées avec une restitution eu
faite selon les procédés conventionnels montrèrent que les courbes étaient aussi significatives
dans un cas que dans l'autre. Quelques écarts ont parfois été relevés, mais dans des zones boisées
où la précision de la visée selon les deux procédés avait pu être compromise.
Cependant des défauts dus à la méthode automatique surprennent les utilisateurs habituels
de plan par l'allure même de la courbe obtenue, à laquelle il semblerait nécessaire d'apporter un
brin de cosmétique.
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