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Il faut ajouter que certaines feuilles (Surtout en montagne) nécessiteraient un passage sur
le terrain plus long, pour lever les nouveaux sentiers sous bois.
Quand ces données sont recueillies avant établissement de la minute de révision, le tra-
vailest plus lourd et risque d'étre incomplet : le précomplétement n'est utilisé que de façon excep-
tionnelle.
II-2. L'établissement des minutes de révision
Les données de la révision sont traitées par le Service de la Topographie qui réalise une
"minute' qui sera simplement recopiée avec utilisation de signes conventionnels lors de la phase
cartographique. Compte tenu du relief, on choisit les couples à faire restituer par un appareil du
Service de la Photogrammétrie et ceux à "restituer" par les appareils simplifiés de la Topographie.
Investigation - Un topographe observe les photos au stéréoscope et les compare à un ti-
rage de la carte existante, sur lequel il indique les éléments planimétriques nouveaux à restituer,
en tenant compte de la généralisation due à l'échelle et de leur caractére de permanence.
Restitution - Les détails demandés sur le tirage "investigation" sont mis en place sur
une copie astralon de la carte existante au 1:20 000 ou au 1:25 000, Soit par un appareil de restitu-
tion, soit avec un appareil plus simple (révicarte ou stéréoréviseur), soit éventuellement en cal-
quant une orthophotographie. C'est actuellement cette seule phase de mise en place des détails qui
différencie les méthodes de révision que nous utilisons pratiquement. Nous allons donc étudier plus
loin chacune de ces méthodes (III et IV).
Mise au net - Une phase d'interprétation topographique permet, en reprenant l'observa-
tion stéréoscopique des photos aériennes, de contrôler la mise en place des détails restitués puis
d'établir la minute de révision (en dessinant à l'encre additions et modifications et en grattant les
détails disparus). Quand la méthode de restitution a permis le dessin d'une minute de révision, il
faut la compléter et, dans tous les cas, préparer la minute des effaçures et un calque de rensei-
gnements. Tous ces documents sont contrôlés et complétés lors du passage sur le terrain.
II-3. Phase cartographique
Les données de la révision sont reportées sur les planches d'impression suivant les indi-
cations de la "minute de révision". Les procédés cartographiques mis en œuvre dépendent du vo-
lume de corrections à réaliser.
Il s'agit d'établir une nouvelle planche-mère pour chacune des quatre couleurs. La ré-
daction est faite à l'échelle d'édition de la carte existante (1:25 000 ou 1:20 000). L'édition se fait
au 1:25 000,
Les effaçures sont généralement réalisées par grattage. Si les additions sont peu nom-
breuses, elles sont dessinées sur plastique transparent ; sinon, elles sont tracées sur une couche
portant une copie gravure de la planche après effaçures. Dans le cas d'un changement de facture
ou quand les travaux de retouche seraient plus onéreux qu'une reprise intégrale, on procède à la
réfection (par tracé sur couche) de certaines planches.
IH - La révision avec un appareil de restitution
Quand le terrain est accidenté, nous utilisons toujours un appareil de restitution (le sté-
réotopographe Poivilliers type D). L'opérateur met en place chaque couple en utilisant le fond de
carte, puis trace les détails demandés par le tirage investigation : actuellement, le tracé est fait
au crayon sur un astralon placé sur une copie de la carte, puis dessiné à l'encre.
II-1. La mise en place des couples photographiques
Avec un appareil à reconstitution mécanique des faisceaux perspectifs comme ceux dont
dispose le Service de la Photogrammétrie, on ne peut vérifier que ponctuellement l'accord avec le
fond de carte. Si ce dernier semble homogène, la restitution des détails nouveaux se fera immé-
diatement pour l'ensemble du couple. Sinon, elle devra se faire par mailles.
Les essais de mise en place rigoureuse ont toujours abouti, là oü le fond ancien n'avait
pas totalement disparu, à des contradictions locales (soit par suite de petits défauts de fond, soit
à cause d'erreurs sur l'identification des points de stéréopréparation réutilisés). Il semble que le
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