ement
à vision
, causée
en cas
mporte
lent avec
arte :
oi d'un
S sans
hoto-
e con-
plu-
sque
ir rester
nt leurs
ez pru-
to-
onserver
s un
nuelle
miques
la qua-
> des
orer
ciles
éthodes.
se que
eues)
nt qu'une
l'utilisa-
soient
enté :
on n'est
eut être
alisé
1e reçoit
ne ser-
Nous avons toutefois utilisé des orthophotoplans pour la révision de certaines cartes,
quand ils existaient. Actuellement, trois feuilles sont en train d'être révisées en utilisant des
orthophotoplans au 1:25 000 réalisés à partir de photos au 1:55 000.
VI-2. Problèmes posés par l'utilisation des orthophotographies
Si l'orthophoto est réalisée à partir d'un canevas spécial, on retrouve les caractéris-
tiques d'une restitution "'rigoureuse'' : possibilité de restituer les zones ayant complètement changé
avec la précision d'un nouveau levé, mais mise en évidence des défauts du fond (mais si l'orthopho-
to utilisée est rigoureusement à l'échelle de la carte, il est facile de déplacer la minute sur l'or-
thophoto pour la mettre en accord).
L'utilisation des points de mise en place pris sur la carte semble moins lourde et plus
rapide depuis que nous utilisons un programme qui, à partir de nombreux points pris sur la carte,
calcule la meilleure mise à l'échelle.
Il faut disposer d'une méthode qui permette à la fois d'identifier les détails de l'ortho-
photo et de les reporter sur la carte. Jusqu'ici, l'identification a été faite en regardant sous sté-
réoscope un couple de photographies couvrant la zone (celui qui a servi à établir l'orthophotogra-
phie ou un autre, à plus grande échelle), et en calquant les détails ainsi identifiés.
L'utilisation du stéréoréviseur (avec l'orthophotoplan et une photographie formant
couple avec la zone envisagée) s'est révélée très prometteuse, Nous avons conçu un projet de cou-
vertures aériennes simultanées au 1:30 000 et au 1:60 000 (à 10000 mètres, avec notre Mystère XX).
La couverture au 1:60 000 permettrait de réaliser économiquement des orthophotographies
avec notre Stéréomat B8. En les couplant avec des photos au 1:30 000, nous espérons "récupérer
les détails trop petits pour être nets sur les couples au 1:60 000. Il faut noter que les détails auront
moins de "'relief'' que sur des couples de photos grand-angulaires et que les conditions météo re-
quises pour une telle prise de vues sont assez sévères (car la prise de vues est à la fois à haute
altitude et à grand angle de champ) : elle n'a pas été possible cet été.
VI-3. La Stéréo-orthophotographie
Toute combinaison d'une photographie et d'une orthophotographie déforme le relief. Au
contraire, la stéréo-orthophotographie fournit un couple dont la restitution est possible par un
appareil particuliérement simple, le Stereocompiler du N.R.C. canadien (voir Annexe). Nous en
avons expérimenté le premier prototype cette année. Des difficultés matérielles (dont certaines
ont déjà disparu sur le second appareil) nous ont empêché de réaliser des essais vraiment opéra-
tionnels.
Pour la révision, il est absolument nécessaire que l'opérateur puisse déplacer la carte
sur l'orthophotographie tout en regardant dans les oculaires, pour voir ce qu'il fait quand il la met
en place et pour pouvoir la mettre en accord avec le fond quand il constate un décalage local.
En fait, il serait souhaitable, pour utiliser en révision les stéréo-orthophotographies
de la façon la plus rationnelle, de disposer d'un appareil plus complexe, disposant d'un troisième
plateau.
VII - Autres projets
VII-1. Rédaction directe
Actuellement, le travail de "mise au net" comprend, outre la phase d'identification,
une phase de dessin de la minute de révision, du calque des effaçures, etc. Ce dessin est intégra-
lement refait (généralement par tracé sur couche) lors de la rédaction des planches fondamentales.
Nous allons faire, lors de l'interprétation topographique, des essais de rédaction partielle, mais
définitive, de ces planches.
VII-2. Prise de vues à longue focale
Un projet de prises de vues à haute altitude avec une chambre à longue focale stabilisée
fournirait directement des photographies utilisables comme orthophotographies en terrain plat et
qu'il serait possible de restituer (en anamorphose) avec une mise en place extrêmement rapide dans
la plupart des autres terrains. Il permettrait probablement d'établir un processus régulier de révi-
sion dans différents cas, mais il faudra pour cela poursuivre les études de rationalisation de la
263 -