visibles. Ils permettront de faire des avant-projets d'une nouvelle infrastructure, de projeter des
travaux de génie rural ou de fixer valablement des zones pédologiques. Cette méthode peut s'appli-
quer à un document à l'échelle 1:2000. La restitution numérique supplémentaire influence bien
sür le prix de revient du document au profit de sa valeur métrique.
7. CONFECTION DU PLAN PHOTOGRAPHIQUE
Le choix de la méthode de travail étant décidé, nous allons examiner maintenant les tech-
niques les plus appropriées. Suivant qu'on a opté pour la méthode mixte ou pour la méthode pure-
ment graphique les travaux seront plus ou moins complexes.
7.1. Cas de la méthode mixte
7.1.1. Préparation au sol - il s'agit de la matérialisation et de la signalisation d'un nombre
limité de points judicieusement choisis. On distingue :
- Les points devant servir à l'aérotriangulation du bloc : ces points sont levés par triangulation ou
trilatération et leur répartition dans le bloc est inspirée par les études publiées dans les ouvrages
spécialisés de la Commission III de la S.I.P. Cette procédure permettra une restitution numérique
et facilitera une révision ultérieure.
- Les points d'orientation et de mise à l'échelle des différents couples sont matérialisés et balisés
par la même occasion. Il se peut aussi que ceux-ci soient obtenus par un transfert stéréoscopique
ultérieur à l'aide d'un appareil approprié. Au cas où ces points sont balisés, ils sont au nombre
de trois par zone commune entre couples adjacents. Ces zones sont fixées à partir du plan de vol
qui donne une situation théorique. Un seul point par zone commune est évidemment suffisant mais
l'écart entre le vol prévu et le vol réel pourrait être tel que toute liaison entre couples devienne
impossible. Après la prise de vues, un examen rapide permettra le choix des points devant être
levés en altimétrie.
- Les points topographiques qui fourniront les bases pour les mesures graphiques complémentaires
(lever orthogonal). Ces points sont judicieusement répartis dans le bloc et constituent en fait "la
colonne vertébrale' de la géométrie du document. Les distances calculées entre ces points permet-
tront par la suite une compensation des mesures,
7.1.2. La prise de vues - La période la plus favorable se situe au mois d'avril ou de mai.
A ce moment, les sols à faible capacité de rétention ont déjà perdu une grande partie des eaux accu-
mulées pendant l'hiver. De plus, les cultures couvrent très peu le sol et les arbres ne limitent pas
encore la visibilité des signaux. Les photographies permettront ainsi de séparer les sols humides
des sols secs, le dessèchement étant la caractéristique des sols légers, des sommets et des ver-
sants. En plus, les limites entre le domaine public et le domaine privé ainsi que celles du parcel-
laire sont bien visibles. Les chambres de prises de vues grand-angulaires et super-grand-angu-
laires donnent entiére satisfaction en région agricole. Nous avons essayé le film panchromatique,
la photographie combinée panchromatique et infra-rouge (deux caméras synchronisées) ainsi que
la photographie en couleur. Indépendamment du prix de revient, on peut affirmer que la prise de
vues combinée apporte peu de renseignements supplémentaires et que les pédologues préfèrent la
photographie en couleur. Toutefois, dans un cas particulier, la photographie en couleur a donné
de moins bons résultats lors de la restitution numérique des points balisés. En effet, ces points
étaient devenus des taches probablement à cause d'un glissement des différentes couches sensibles
les unes par rapport aux autres. Le format économique des plans est celui qui correspond à un
cliché redressé ou à la surface de deux modèles successifs d'orthophotographies. Dans ces condi-
tions et dans le cas d'un plan carré, le recouvrement longitudinal de la prise de vues est supérieur
à 60 %, cas classique de la restitution.
7.1.3. La restitution numérique - Les zones communes réelles entre couples étant connues
on reporte sur le tableau synoptique les points de liaison. Il s'agit d'un tableau qui reprend schéma-
tiquement l'ensemble du bloc à traiter, chaque couple étant symboliquement représenté par un carré.
Un tel tableau fait apparaftre les points supplémentaires à lever en altimétrie ou à choisir et trans-
férer en planimétrie. La restitution se fait sur un stéréocomparateur ou sur un appareil de resti-
tution analogique. Aprés l'orientation relative, on restitue successivement les points altimétriques
nécessaires au basculement du modèle, les points planimétriques de liaison entre couples, les
points devant servir à l'aérotriangulation et ensuite tous les points de référence qui ont été balisés.
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