conventions de passage des terrains traversés - domaine privé ou public (opérations foncières),
. la topographie ainsi que les obstacles qui seront rencontrés lors des opérations de pose,
. l'axe de la canalisation.
Ces plans constituant une partie du dossier d'exécution sont remis aux entrepreneurs chargés de
la construction de l'ouvrage.
L'établissement des plans par le procédé photogrammétrique nécessite les opérations
rappelées ci-après et dont certaines procédures ont été largement développées lors du colloque
international "Orthophotographies et orthophotocartes'' d'octobre 1971 à Saint- Mandé. Le dérou-
lement des diverses phases est le suivant :
a)La prise de vues aériennes stéréoscopiques est effectuée avec une caméra Wild R C, par
exemple, avec un recouvrement de 60 % et en panchromatique noir et blanc. Elle comporte en
général :
- une mission haute au 1:20 000 utilisée pour l'aérotriangulation
- une mission basse au 1:8 000 permettant :
. les agrandissements,
. l'examen sous stéréoscope du relief du terrain, dévers, pente, profil,
. l'établissement d'une mosaïque au 1:5 000,
. la restitution graphique ou orthophotographique.
Cette mission basse est doublée parfois en Ektachrome infra-rouge (dite fausse couleur)
utilisée plus spécialement pour la photo-interprétation. En effet, en plus de leur utilisation
métrique en restitution, les clichés aériens sont souvent une source importante de renseignements
tant sur l'occupation du sol que sur la nature du sous-sol. L'examen de ces photos "contact'' en
panchro et fausse couleur au stéréoscope peut mettre en évidence les types de végétation
(terres labourées, vignes, riziéres, vergers, etc..), l'occupation du sous-sol (canalisations
enterrées, vestiges archéologiques, digues enterrées le long d'un fleuve), la nature géologique
du sous-sol (alluvions, grés et marnes, calcaire dur, conglomérat calcaire, sable gréseux) et
l'étude des nappes aquiféres. Toutes ces investigations et supputations peuvent étre vérifiées au
cours des travaux de pose et particulièrement lors de l'ouverture de la fouille.
Les missions photographiques sont précédées d'un panneautage (piquets bétonnés,
panneaux de bois) des :
- points de canevas existants : 1. G.N., cadastre, ete ...,
- points implantés sur l'emprise du domaine public aux intersections des voies avec le projet,
constituant la polygonale du tracé et des pôles d'implantation du tracé définitif,
- repères placés à l'entrée et la sortie des zones boisées.
b) La stéréo-préparation, souvent effectuée en même temps que l'examen stéréoscopique des
clichés, comporte l'étude du canevas aérien qui a pour but la détermination en X, Y et Z de
points de calage permettant l'exploitation en restitution des clichés. Pour cela sont successive-
ment effectués :
| - l'identification des points panneautés, notamment les points d'appui sur les tirages des
clichés,
2 - l'étude de l'aérotriangulation de la mission à 1:20 000, qui peut amener à constater
l'insuffisance du nombre de points d'appui et à prévoir d'en déterminer d'autres au sol par les
procédés classiques de la triangulation ou du cheminement,
3 - le choix des points de calage de la mission basse à déterminer par aérotriangulation,
4 - l'aérotriangulation qui est réalisée sur autographe, par exemple WILD A7 ; les calculs
d'adaptation correspondants, traités sur ordinateur, aboutissent à la fourniture d'un listing
donnant les X, Y et Z des points du canevas d'appui, des points de calage de la mission basse,
des points constituant la polygonale du tracé, des points formant pôles d'implantation et
permettant de passer à la phase de numérisation du projet considéré, c'est-à-dire de l'axe
retenu,
Sur le terrain, les mesures d'angles et de distances sont faites à l'aide d'un appareil
électro-optique (WILD DI 10 - DI 3 ou AGA 700 ; Reg Elta 14 Zeiss, DM 1000 Kern, tellurométre
SLOM).
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