Full text: Révision (Troisième partie)

  
Le plan parcellaire est établi par calage des limites cadastrales sur les limites appa- 
rentes, aprés agrandissement si nécessaire (au 1:2 000) des plans cadastraux mis à jour. Ce 
calage est effectué par zone, en faisant coincider au mieux un certain nombre de limites identi- 
fiables. La largeur de la bande envisagée lors de cette opération est supérieure à celle nécessaire 
(400 m) pour le plan final. Ainsi, l'homogénéité du plan parcellaire est plus grande que s'il était 
établi par calage des limites dans la seule zone utile. 
Dans l'ensemble, les plans cadastraux récemment rénovés et rattachés au systéme 
Lambert sont assez précis. Par contre, la précision de certains plans est plus difficile à constater 
du fait de la difficulté de trouver des limites cadastrales existant encore sur le terrain. Les 
plans cadastraux sont de valeurs très inégales en ce qui concerne la précision du levé et sont, 
par contre, convenablement adaptés à la fonction fiscale. 
Ce travail a permis de : 
- Mettre en évidence des erreurs cadastrales qui sont en général assez grossières, mais dont 
la majorité était due à de nouvelles divisions ou répartitions des terrains, s 
- constater que les tirages des feuilles cadastrales n'étaient pas à jour, les planches d'études 
comportant beaucoup de modifications dans le parcellaire apparent. 
Lorsque le cadastre sera numérique, il n'existera plus de telles erreurs. 
f) Autres utilisations de la photographie aérienne - L'étude sans histoire est celle qui est faite » 
serieusement et qu'on peut appliquer sur le terrain sans hypothese de retouche. Dans cette 
optique, le processus décrit ci-dessus est basé sur deux qualités essentielles : 
a) il est discret et ne provoque pas la curiosité ni la réaction prématurée, souvent causes 
de difficultés ou d'échecs, 
b) il est progressif, mettant des documents pratiques, indiscutables (notamment les photo- 
graphies) à la disposition des projeteurs. 
"313 711] 
Deux faits nouveaux doivent cependant étre intégrés dans le systéme des études : 
- d'abord, l'aménagement du territoire (P. O. $. , zonage, projets routiers et autres) créant - 
de nombreuses limitations, pas toujours bien définies et qu'il faut connaitre par approches 
successives, 
- ensuite, cet aménagement provoque une inquiétude permanente chez les propriétaires, de 
sorte que la simple vue d'un topographe avec ses jalons est souvent ressentie par eux comme 
une atteinte a leur propriété. 
On pourrait d'ailleurs, dans ce cas délicat, limiter ce systéme à la prise de vues et à 
son utilisation sous forme de clichés ou de mosaiques montées et reproductibles couvrant une 
bande large de 1 500 m : sur ce document, on voit le parcellaire exploité, la couverture du sol, 
les obstacles ou traversées ; puis, continuer la suite de l'opération en topographie traditionnelle 
si les circonstances le permettent. Dans ce cas, l'usage de la photographie aura surtout été 
documentaire au niveau des reconnaissances du projet ou méme de l'exécution. 
CRITIQUES DE LA METHODE 
  
Cette étude débouche sur des critiques mettant en cause certaines difficultés rencontrées, 
mais par contre elle permet de proposer, à la suite de ces travaux, une méthode plus satisfaisante. 
Il parait intéressant de noter les améliorations et critiques possibles à la méthode utilisée. 
Ainsi, une définition du tracé plus précise par examen stéréoscopique des photographies- 
contacts de la mission basse permettrait de restituer une bande de terrain moins large (400 m) | 
et serait une source d'économie et de gain de temps important. ! 
De méme on pourrait, une fois le tracé défini sur les contacts, le reporter sur des 
agrandissements partiels au 1:2 000 issus de la mission basse et formant une bande de tracé de 
800 m de large. Ce document photo-plan donnerait une vision accrue du terrain, il serait utilisé 
par le restituteur, puis ensuite sur le terrain lors de l'implantation définitive de l'axe du tracé. 
Entre temps, il permettrait de contróler le tracé et d'en rechercher des variantes ou modifica- 
tions, de faciliter les discussions avec les Services Publics et les propriétaires. 
Par contre, l'établissement des plans au 1:200 relatifs à des points particuliers ne peut 
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