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Les supports en photographies aériennes, agrandissements radar ou cartes Le per-
mettaient. Une topo-séquence est établie et Les observations permettent de défi-
nir Les corrélations entre géomorphologie et distribution des sols. Nous citerens
ainsi des associations :
- dépóts alluviaux, sols hydromorphes minéraux à pseudo*gley et ferral-
Litiques faiblement désaturés ;
- glacis sableux d'érosion, sols minéraux bruts (auartzipsamments) ;
- demi-oranges d'altération, sols ferrallitiques remaniés indurés ou
hydromorphes (plintté haplorthox, oxic plintustult) ;
- hauts-plateaux quartzitiques, sols minéraux bruts, sols organiques
(BLANCANEAUX et alii, 1978).
Cet ensemble d'observations permet de préparer La réalisation pratique
de L'étape suivante aui, en raison de contraintes budgétaires et Logistiques,
s'exécute pratiquement en même temps.
3 - Extrapolation à un degré carré.
Cette étape est fondamentale dans la bonne marche de l'étude. IL s'agit
bien entendu d'opérer les corrélations entre hypothéses d'interprétation radar,
résultats des recherches sur les zones témoins et vérifications sur le terrain ;
Les conditions Logistiaues (hélicoptères), et surtout, Leur coût exigent une
prise de décision extrêmement complexe et rapide sur Les points d'observation
destinés à vérifier Les hypothèses d'interprétation sur Le terrain. L'opération
s'appuie sur un plan de vol en transect sur Lequel sont prévus un certain nombre
de points-d'observation ; Les équipes déposées au sol reconnaissent La zone, ef-
fectuent une série d'observations par tarñères ou fosses et établissent La topo-
séquence qui‘nermettra d'affiner La définition géomorphelogique de l'unité re-
connue (1).
4 - Interprétation des observations de terrain et réajustement
des limites cartographiques en utilisant les images Landsat.
Cette étape comporte différentes phases d'approximátions successives :
- Il s'agit tout d'abord d'uniformiser les descriptions de chacun des
chercheurs, afin d'une part d'obtenir un document de travail au propre et d'au*
tre part, de rentrer!les informations dans une base de données.
- Les unités reconnues sur Le terrain et dont Les contours cartographiques
radar ont été identifiés comme vrais font L'objet d'une vérification sur images
Landsat 5 et 7 et selon le cas, sur FCC (échelles 1/250 000)
- Les unités "problémes" quant à leur contenu ou bien Leurs limites
font L'objet d'une étroite vérification sur imagerie Landsat, le tout étant,
par approximations successives et élimination convergente, d'arriver à une
définition de l'unité conforme aux observations de terrain. IL s'agit donc
d'une corrélation entre les différents types de signatures, multidirection-
nelles pour Le radar (variation de la géométrie), multitemporelle pour Land-
sat (utilisation de différentes images) et morphologiques, tant aréales que
Linéaires.
IV - INTERPRETATION DEFINITIVE ET ELABORATION DES RAPPORTS.
Cette étape n'a plus que de lointains rapports avec la télédétection,
l'accent étant mis plus particulièrement sur La corrélation entre Les résultats
des étapes antérieures et les données de laboratoires (pédologiques). La réfle-
(1) La technique du degré carré est liée aux contraintes logistiques et peut
étre appliquée parfaitement dans la plaine amazonienne, dans les secteurs
montagneux de Localisation des dépôts de combustibles guide la reconnais-
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