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2.1. Evolution des recherches dans le domaine des ''signatures spectrales'
En dehors des mesures spectrophotométriques effectuées au laboratoire
et qui sont nécessaires à l'interprétation des données acquises. (1, 2, 3, 4, 5,
6, 7), de nouvelles voies de recherche sont apparues.
2.1.1. Rôle de la structure géométrique d'un couvert végétal
De nombreuses communications présentées durant le colloque ont
montré que l'interprétation des mesures radiométriques effectuées dans tous les
domaines spectraux au-dessus des couverts végétaux nécessitait une analyse très
détaillée de leur structure géométrique (8, 9, 10, 11).
MALET et BONHOMME (8) ont montré que cette structure géométrique évolue
en fonction de l'état phénologique et physiologique des plantes. Comme il existe
maintenant ‘des modèles mathématiques, qui relient avec suffisamment de précision
les caractéristiques géométriques d'un couvert végétal et ses propriétés opti-
ques dans le visible et le proche infrarouge (10), l'introduction dans ceux-ci
des données biologiques devrait donc apporter des informations importantes,
permettant de suivre par télédéteetion la croissance des cultures et leurs
conditions de développement.
'émittance d'un cou-
Dans l'infrarouge thermique, la modélisation de l'é
étre abordée (12, 11)
vert végétal en fonction de sa structure commence juste
et devrait se développer dans les années à venir.
1
a
Toutes ces recherches sur les relations : propriétés spectrales struc-
ture d'un couvert végétal, nécessitent la connaissance et la mesure des para-
mètres biologiques les plus caractéristiques. Aussi un certain nombre de tra-
vaux ont été présentés sur des systémes de mesure permettant de déterminer
certains paramétres biologiques (15, 14, 15).
2.1.2. Influence de l'inclinaison des visées
Les études effectuées aussi bien sur modéles (10, 16), que dans les
conditions naturelles (14, 17, 18) montrent que la signature spectrale de cou-
verts végétaux dans le visible et le proche infrarouge est fonction de l'incli-
naison de l'axe de visée, comme le montrent, à titre d'exemple, les figures 1
et 2 relatives à deux couverts dont la structure géométrique est très différente.
Lorsque les feuilles sont en majorité horizontales (couvert planophile), le
facteur de réflectance est indépendant de l'angle de visée et n'est fonction
que de l'infice foliaire (exprimé en m2 de surface de feuille par m2 de sol).
Par contre, lorsque les feuilles sont en majorité dressées (couvert érectophile),
l'effet de l'inclinaison de la visée est très sensible et notamment dans le
proche infrarouge.
Ainsi l'interprétation fine des données de scanners aéroportés ou des
futurs satellites tels que SPOT nécessitera la connaissance des lois de varia-
tion du facteur de réflectance des couverts végétaux survolés en fonction de
l'angle de visée. De nombreuses recherches seront encore nécessaires pour
mettre au point des méthodes opérationnelles de correction des données acquises,
mais deux communication (16, 20) ont montré l'intérêt des corrections d'effet
d'angle de visée qui doivent être superposées à celles des effets de l'atmos-
phère.
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