La mise au point de modéle décrivant l'émissivité d'un couvert végétal
est particulièrement souhaitable afin de mieux connaître les variables princi-
pales dont dépendent les images thermiques fournies par les satellites tels que
le futur Landsat D. TM.
2.2.3. Dans les micro-ondes
Dans le domaine des micro-ondes un travail important est encore
nécessaire pour pouvoir utiliser les mesures effectuées au laboratoire et au
champ pour comprendre et interpréter les phénomènes physiques de base qui
influent sur le signal retrodiffusé, et également pour définir les caracté-
ristiques d'un radar imageur à ouverture synthétique (SAR) embarqué 3 bord
d'un satellite.
Les résultats des expériences présentées au cours du colloque montrent
que les radars à ouverture synthétique (SAR) sont très prometteurs aussi bien
pour étudier les ressources renouvelables (cultures, forêts) que non renouve-
lables (sols; géologie). De telles potentialités auraient dû d'ailleurs conduire
à la présentation d'un nombre de communications sur ce domaine plus élevé qu'il
ne l'a été (7 communications présentées).
Les communications présentées ont montré que, comme dans les autres
domaines spectraux la réponse radar d'une surface dépendait de son état
(rugosité, humidité) et de la géométrie du couvert végétal (27, 28, 29, 30).
La disposition spatiale des organes végétaux influe sur le signal retrodiffusé
ou émis par un couvert par l'intermédiaire de leur teneur en eau. Les communi-
cations présentées ont montré que l'utilisation d'un radar en bande X visant
le sol avec une incidence de 50° peut être un moyen intéressant de classifica-
tion des sols, des cultures et des forêts.
L'utilisation des micro-ondes passives (31) dans les bandes x et Ka
avec des incidences comprises entre 45 et 55° semble également être un moyen
intéressant pour étudier l'humidité des couverts végétaux. Mais la dimension
de l'antenne que nécessiterait une résolution au sol de l'ordre de 30 m rend
très difficile l'envoi dans l'espace d'un tel système. Les radiomètres spatiaux
seront surtout bien adaptés à la mesure de l'humidité du sol avec une résolu-
tion comprise entre 1 et 10 Km. Pour les analyses plus fines les radars à
ouverture synthétique sont préférables.
2.3. Combinaison de mesures dans différents domaines spectraux
Les discussions qui ont eu lieu au cours du colloque ont mis en
évidence l'intérêt d'une approche des problèmes de télédétection combinant des
mesures dans différents domaines spectraux. En effet, les données acquises sont
souvent complémentaires comme le montrent les exemples suivants :
2.3.1. Classification des cultures
Dans le visible et le proche infrarouge le spectre de réflectance
d'un couvert végétal dépend : des caractéristiques propres des plantes (phéno-
logie, physiologie) des paramètres de l'environnement, de la position du soleil
et de celle du capteur. Dans le domaine des micro-ondes le signal retrodiffusé
dépend des caractéristiques propres des plantes (distribution spatiale des
molécules d'eau) de l'angle de visée du capteur, de la fréquence et de la
polarisation de l'onde émise et captée mais elle est indépendante de la posi-
tion du soleil. Les lois de variation du:signal capté dans le visible et le
proche infrarouge et les micro-ondes en fonction de l'angle de visée sont
également différentes. Aussi la combinaison de ces deux types de mesure devrait
permettre d'avoir une meilleure pécision dans les classifications des cultures
et d'avoir en plus une information sur leur humidité.
352
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