Full text: Actes du Symposium International de la Commission VII de la Société Internationale de Photogrammétrie et Télédétection (Volume 1)

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2.5.2. Cartographie géologique 
  
Dans le visible , le proche infrarouge et l'infrarouge moyen, 
(aux alentours de 2 um) il existe des bandes spectrales étroites caractéristi- 
ques, ions métalliques ou ions hydroxyle, qui entrent dans la composition de 
certains minéraux. Les données recueillies dans ces bandes spectrales donnent 
des informations précises sur la composition chimique du sol et des roches. On 
peut combiner ces mesures à des mesures dans les micro3ondes qui apportent des 
informations complémentaires sur:la géométrie de la surface, son humidité et 
aussi sur la topographie, (grande sensibilité du radar aux effets de pente). 
La combinaison de ces deux types de données peut alors être trés utile pour 
tracer des cartes géologiques. 
III - RECOMMANDATIONS POUR DES TRAVAUX FUTURS 
  
Compte tenu des communications présentées au cours du colloque, des 
travaux de recherche en cours dans le monde et des voeux qui ont été émis lors 
de la séance ide conclusion générale, quelques recommandations générales peuvent 
être proposées pour les travaux en futurs : 
3.1. Il faudra étudier attentivement le rôle des signatures spectrales, 
  
mesurées au sol, en relation avec les images fournies par les 
  
satellites et les besoins des utilisateurs 
  
Comment faut-il que les découvertes fondamentales, dans le domaine des 
signatures spectrales, soient utilisées pour influencer la conception des futurs 
satellites et la mise au point de nouveauxalgorithmes de classification auto- 
matique ? Comment les caractéristiques des capteurs des satellites en cours de 
préparation (Landsat D TM, SPOT, SIR-A, ERS 1, AMIS, etc...) peuvent-ils influ- 
encer l'orientation des recherches au sol ou à bord d'avions ? Quel équilibre 
doit-on établir entre les recherches fines sur les signatures spectrales 
(influence de la géométrie d'un couvert végétal, de l'état physiologique :des 
plantes, de la position du soleil, etc...) et les besoins des utilisateurs qui 
demandent des méthodes pratiques de classification ? 
Comment doit-on extrapoler les données de l'échelle locale (mesures 
spectrales au champ) à l'échelle régionale (image de satellites) ? 
3.2. Il est nécessaire d'associer, dans le cas particulier des couverts 
  
végétaux, des spécialistes de la physiologie des plantes, aux 
  
recherches sur les signatures spectrales. 
  
Comme nous l'avons vu, une telle association permettra de faire 
progresser les connaissances sur les relations état des plantes-structure 
géométrique des couverts et structure géométrique-propriétés optiques des 
couverts. 
3.3. Dans les travaux futurs, il ne faudra pas négliger l'étude des 
  
signatures spectrales des couverts végétaux, des sols et des 
  
structures géologiques, dans les micro-ondes. 
  
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Elles pourront fournir des données complémentaires à celles qui sont 
obtenues dans le visible et le proche infrarouge. 
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