Conclusions
nce
| des Une méthode d'interprétation visuelle d'images Landsat accentuées
tion par traitement numérique s'avère très fonctionnelle pour la cartographie du
le milieu végétal de vastes territoires au Québec. Les méthodes traditionnelles
ss du de classifications automatisées, supervisées ou non-superviées, ne se sont pas
de avérées aussi aptes à définir la complexité du couvert végétal. Cette méthode
n oü d'accentuation d'images a été appliquée avec succès par d'autres groupes de
travail au Canada: par exemple, pour dresser des cartes de susceptibilité au
feu de la végétation forestière (Kourtz et Scott, 1978), et pour établir le
t potentiel faunique de landes nordiques du Manitoba (Dixon, 1981). Son aspect
opérationnel est discuté par Audet (1982) qui décrit un projet Le de
id cartographie forestière exécuté par l'entreprise privée.
de Par la vue synoptique qu'ils offrent, les satellites Landsat actuels
[e m'apparaissent comme un outil exceptionnel pour une cartographie végétale
des extensive à une échelle de l'ordre de 1: 100 000. Ils permettent de saisir des
iles, aspects de la végétation difficilement perceptibles sur les photographies
it de aériennes courantes comme, par exemple, les grands patterns de végétation et
5 de leur succession aprés perturbations. Pour le forestier, l'écologiste du milieu
"ent. végétal, ou l'aménagiste, Landsat peut fournir une vision synthèse d'un
ire territoire fort utile pour diriger une cartographie systématique, et ceci
rapidement, à un coüt minime. A titre d'exemple, pour réaliser le projet de la
15 Baie d'Hudson couvrant 80 000 km”, il a fallu 335 heures de temps-homme (250
lence techniques et 85 professionnelles), 115 heures de temps-machine (systeme
id ils interactif d'analyse d'images), 30 heures de location d'un petit avion, type
- des Cessna 180, 10 jours de dépenses de séjour sur le terrain pour deux personnes,
“eur. et environ 3 000 dollars can. de matériel divers.
5) se Aprés 10 ans, malgré le succés qu'ont connu les résultats de
avec certaines recherches appliquées auprès d'usagers, les applications
opérationnelles de la télédétection par satellites dans le domaine de la
cartographie végétale ne sont pas courantes. Bien des raisons expliquent cette
ible situation. La première réside probablement dans la négligence de l'aspect
“transfert de technologie” du laboratoire à l'usager. Je réfère ici le lecteur
-e à Audet (1982) qui discute un cheminement de transfert de technologie qui
: mérite réflexion. Une deuxième est probablement l'enracinement des méthodes
33 conventionnelles qu'on hésite à bousculer par des techniques rebutantes à cause
une de leur apparence complexe. Des projets conjoints réunissant des spécialistes
cimum en télédétection et des usagers contribueraient à atténuer ce probléme tout en
Si démistifiant la complexité technologique. Je crois également qu'en général on
des a exagérément misé sur la cartographie automatisée en négligeant l'apport
potentiel du thématicien pour l'interprétation du document traité.
Les spécialistes et chercheurs en télédétection devraient tendre à
j répondre aux besoin d'usagers plutót que de tenter de créer des besoins. Les
algorythmes de plus en plus sophistiqués ne sont pas nécessairement la solution
iré immédiate aux problèmes que pose l'application des données satellite. Je crois
que les techniques développées jusqu'à maintenant renferment le nécessaire pour
l'application de la télédétection par satellite, du moins dans le contexte
S nord-américain et d'autres s'y rapprochant. Les projets décrits plus haut et
1 d'autres parlent par eux-mémes. Les résultats sont fiables dans le cadre d'une
ique. marge d'erreurs acceptable, reproductibles, produits à un coût compétitif, et
3 renferment une information précieuse.
en Pour des fins de surveillance de l'état des ressources naturelles,
je la plus grande limitation présente à l'utilisation courante de l'imagerie
3 Landsat demeure le nombre restreint d'images de dates et de qualité désirées.
Considérant les conditions climatiques du Québec, une prise de données a tous
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