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Elles montrent une remarquable concordance de deux pics orientés à
N 25° et N 60°. La simulation souligne par contre un troisième pic, subméridien,
que l'interprétation des photographies aériennes ne montre pas.
Les deux premières orientations correspondent à des directions connues
sur le terrain. La troisième, peu connue mais néanmoins pressentie, semble cor-
respondre à des alignements de talwegs, dont la vision synoptique de la simula--
tion et son hyperstéréoscopie renforceraient la perception.
2.3. - REMARQUE SUR LA VALEUR DE L'ANGLE DE DEPOINTAGE DES SIMULATIONS
Cet angle correspond à l'inclinaison du miroir qui, à bord du satelli-
te, permettra une visée oblique du sol et par là , la production de couples stéréos-
copiques. Il pourra varier pour SPOT de O à 27° de part et d'autre de la verti-
cale.
B
De la valeur de cet angle découle la valeur du rapport — dont dépend
l'intensité de l'hyperstéréoscopielors de l'observation des documents en couple;
B correspond à la distance entre les orbites et H à la hauteur de prise de vue.
Pour les images Landsat, ce rapport est de 0,12 à la latitude de la
France et il est de 0,60 pour les photographies à 1/60 000.
Les simulations SPOT de la région de Camarés ont été réalisées avec
un angle de dépointage de 21? ce qui correspond à un rapport B de 0,76. Ceci
explique la trés forte hyperstéréoscopie déjà signalée lors H de l'étude morpho-
lithologique oü elle parait plus gênante. Elle est par contre bénéfique lors
d'études structurales et pourrait étre à l'origine de la mise en évidence de la
direction de fractures méridiennes par exagération de l'importance de certains
talwegs.
La détermination de la valeur optimale de l'hyperstéréoscopie en fonc-
tion des utilisations et de la morphologie, ce qui reviendrait ici à déterminer
au préalable l'angle de dépointage, constitue une recherche complémentaire utile
-
en vue d'adapter le document à l'étude entreprise.
CONCLUSION
L'étude comparative des simulations SPOT, de photographies aériennes
et d'une image Landsat dans la région de Camarés montre une convergence trés
nette des interprétations des deux premiers documents par rapport au troisiëme:
- les différenciations lithologiques permettant de tracer les limites du Juras-
sique tabulaire discordant sur le Paléozoïque plissé se font sans ambiguité avec
les photographies et la simulation. Des confusions peuvent par contre se produi-
re localement avec l'image Landsat,
- le tracé de la fracturation montre également que l'utilisation de l'image
Landsat reste du domaine de l'étude régionale en renforçant les grands accidents.
Les interprétations des photographies et de la simulation sont assez
ressemblantes quoique les diaclases ne soient pas vues sur les simulations. Une
direction supplémentaire apparait cependant sur ces derniëres. Nous suggérons
que ce phénomène est dû à la plus forte hyperstéréoscopie du document qui ren-
forcerait les anomalies morphologiques.
Il apparait donc souhaitable de déterminer l'influence réelle de
l'hyperstéréoscopie pour adapter ultérieurement le document SPOT aux différents
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