Etant donné la faible pluviosité, les cendres restent à la surface du
sol et les surfaces brülées restent visibles pendant 5 à 6 ans. Sur la composi-
tion colorée LANDSAT, les surfaces incendiées récemment ont une teinte sépia,
celles de l'année précédente sont ocre foncé, celles des années antérieures
ocre de plus en plus clair. Ces traces de feu seront un grave obstacle aux
classifications en fonction des teintes.
Climat
La pluviosité moyenne décroit rapidement du Sud au Nord, d'environ
400 mm à Gouré, à 300 mm à Guiskil et à Guirdiguissi, ce qui correspond à la
limite extréme de la culture du mil. Toutefois cette pluviosité n'est pas
seulement irrégulière d'une année à l'autre ; elle varie beaucoup, au cours
d'une méme année, d'un groupe de villages à un autre. En ce qui concerne
l'année 1981, l'enquéte a conduit à classer les villages en troisgroupes
(figure 1):
1) Au Sud d'une ligne Kellé-Daoutia, il y a eu moins de 40 jours de pluie.
La récolte n'a pas dépassé 2 mois de consommation. En décembre les champs
étaient absolument secs et il n'y avait presque plus d'herbe pour les animaux.
2) Au Nord de cette ligne il y a eu environ 2 mois 1/2 de pluie ; la
récolte a été moyenne (c'est-à-dire juste suffisante ou faiblement déficitaire).
Les ressources en herbe étaient suffisantes.
3) Garazou et les villages situés à l'Ouest, dont Guirdiguissi, ont
bénéficié de fortes pluies en octobre. Ils présentaient au 15 décembre un
paysage verdoyant et les champs donnaient une seconde récolte de mil. Les sables
remobilisés en 1972-1975 étaient presque partout fixés par les graminées.
Ces différences sont purement aléatoires et imprévisibles. On note que
Guirdiguissi était en 1973-1975 un des secteurs les plus atteints par la
désertification.
La situation à cet égard est mal connue de l'administration. Les vues
SPOT prüses en début de saison séche doivent permettre de la préciser.
L'activité humaine
Populations
Les sédentaires occupant le massif des Koutous et la région environ-
nante appartiennent au groupe ethnique Daguira. leur activité se partage entre
l'élevage et l'agriculture. Les éleveurs nomades sont des Peul, des Touareg
et des Bouzou.
L'arrondissement de Gouré, peuplé de 99 000 personnes, est divisé
en 4 cantons : Gamou (Birnin-Kazowé), Kellé, Garazou et Bouné, qui correspon-
dent à des chefferies traditionnelles.
Des routes à grande circulation, en voie de bitumage, relient Gouré
à Kellé, Birnin-Kazowé et Damagaram Takaya. Le marché de Birnin-Kazowé permet
chaque semaine l'approvisionnement en mais et farine importée, contre des
animaux destinés à l'exportation. On voit des Touareg venus de plusieurs
centaines de kilométres, venir s'y approvisionner avec une caravane de chameaux.
Ils vendent quelques animaux et les autres repartent lourdement chargés de
vivres.
La circulation automobile cesse presque complétement au Nord de
Birnin-Kazowé.
Agriculture
Les conditions climatiques ne permettent que la culture extensive du
mil et du Sorgho, associés au haricot et à des condiments divers. Faute d'eau
il est impossible de faire des jardins et la fumure abondante répandue par les
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