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Ainsi les projets d'une exploitation rationnelle du pays en fonction
des cartes de páturage ne paraissent correspondre dans cette région à aucune
possibilité de réalisation à court terme.
La simulation des image SPOT
La place réduite dont nous disposons nous a conduit à limiter la pré-
sentation à une composition colorée (figure 6) qui sera confrontée avec les don-
nées de terrain, les vues LANDSAT et les photograhies aériennes à grande échelle.
Fig. 1. La répartition des pluies en 1981, d'aprés l'enquéte de terrain
La localisation indiquée pour 1, 2 et 3 est trés généralisée. En fait,
la comparaison avec la simulation des images SPOT montre que même a l'intérieur
de 2, il y a eu des variations importantes du total des précipitations, celles-ci
n'étant homogénes quesur des surfaces de quelques km2.
Fig. 2. Le massif des Koutous. Régions naturelles
Scéne Landsat 202-50, 5 décembre 1975. Echelle 1:450 000
Forte opposition entre la zone pastorale A, territoire laissé aux
nomades, et les régions B occupées par les cultivateurs-éleveurs. La première
en dépit d'une pluviosité plus faible n'offre que des aspects mineurs de
remobilisation des dunes vêtues ; celles-ci forment des ensembles continus,
généralement transverses par rapport à la direction moyenne du vent. On
remarque l'absence de toute vallée à la surface de ces formations de sables
éoliens, vraisemblablement très épaisses.
La région B qui a la même nature géomorphologique, est au contraire
en proïe à l'érosion éolienne résultant de l'agriculture extensive du mil
(piquetis de taches blanches correspondant aux blocs de parcelles cultivées)
et à une concentration indésirable des troupeaux au voisinage des villages. Les
trainées de déflation sous le vent des buttes rocheuses (traits blancs paral-
lèles orientés vers le Sud-Ouest) accentuent localement l'érosion éolienne,
En C, la trainée de déflation correspondant à l'ensemble du massif
est mise en évidence par la rareté des dépots éoliens, réduits à quelques
placages apparemment de faible épaisseur. Il se constitue des surfaces sub-
horizontales affectées d'un glaçage superficiel de l'argile, reconnaissables à
un fin chevelu de lignes d'écoulement d'eau en surface. La rétention d'eau est
nulle sauf au voisinage des vallées, ou sont situées les agglomérations. Le
reste de la surface de C est pratiquement inutilisable tant pour l'élevage que
pour l'agriculture.
Fig. 3-4. Formes de dégradation de la couverture végétale
3.) Tofotiki (entre Guiskil et Téjira). Paysage végétal de la zone
pastorale.
La strate graminéenne a été broutée au ras du sol, mais elle n'a pas
été piétinée au point de détruire les racines, qui conservent une capacité
élevée de fixation du sable ; ceci résulte de la dissémination et de la mobili-
té du cheptel.
Les végétaux ligneux dont le port évoque des genêts sont des
Leptadenia pyrotechnica, qui se multiplient par une sélection indésirable, n'é-
tant pas consommés par les animaux.
4.) Guiskil. Dégradation très accentuée de la couverture végétale sous
l'effet de la concentration du bétail au voisinage d'un village de cultivateurs-
éleveurs. La strate de graminées annuelles disparait sous l'effet du piétinement.
Les graminées pérennes résistent en formant des touffes. Rares buissons. À un
stade de dégradation plus avancé, les touffes disparaissent et le terrain est
envahi par Calotropis procera, buisson toxique non consommé par les animaux.
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