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CLASSIFICATION DES PAYSAGES
PAR STATISTIQUE LOCALE DE L'OCCUPATION DU SOL
METHODE DE GENERALISATION THEMATIQUE ET CARTOGRAPHIQUE
PAR
H."LE:MEN
INSTITUT GEOGRAPHIQUE NATIONAL
Département de Télédétection et de Cartographie Spatiale
2 Avenue Pasteur
94160 SAINT MANDE
RESUME
A partir d'une classification spectrale d'une image de satellite, on
cherche à obtenir un découpage en paysages homogènes vis à vis de l'occupation
du sol telle qu'elle a été déterminée par la classification. Il s'agit là d'une
généralisation que l'on peut décomposer en deux temps principaux :
1 - Généralisation thématique : on définit une nouvelle série de thèmes, comme
mélanges de thèmes d'occupation du sol dans une proportion fixe, ceci dans
un voisinage de taille paramétrable.
2 - Généralisation des contours : on supprime ici les zones de transition et
les zones trop petites, qui sont des artefacts du programme précédent, par
contraction et dilatation de zones puis suivis de contours.
ABSTRACT
Starting with a spectral classification of a satellite image, we
want to find a full set of homogeneous landscapes, ie zones where land-use, as
it has been determined by the classification, is uniform. This is @ally a ge-
neralization which can be done in two steps.
1 - Thematic generalization where we define a new set of themes as a mixture of
land-use themes, in fixed proportion, within a neighbourhood of parametrable
size.
2 - Contour generd ization where we remove transition zone and too small zones,
which are artefacts caused by the first step using region thinning and
growing and then edgedetection methods
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I - Introduction - Les données - Le but recherché.
a) La généralisation cartographique comporte un certain nombre de régles, uti-
lisées depuis longtemps par les cartographes lorsqu'ils dérivent, par exem-
ple en France, les cartes au 1:50 000, 1:100 000, 1:250 000 de la carte de
base au 1:25 000. Pour cela, ils redessinent la carte en éliminant les peti-
tes variations et assouplissent les variations trop brutales des traits, de
manière à ne garder que des contours dont toutes les variations soient per-
ceptibles à l'oeil (on admet couramment que l'oeil apprécie un trait de
0,1 mm mais pas moins). Ceci n'est qu'une généralisation des contours, puis-
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