- le schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme de Niamey était
en cours à l'époque de la simulation. Il a donc paru extrêmement
intéressant de profiter de l'opportunité de l'avion dans ce sec-
teur à la fois pour avoir des données simultanées à l'enregistre-
ment et pour apprécier l'apport de SPOT à la réalisation d'un SDAU.
Deux axes couvrent la ville elle-même avec une résolution de 10 m,
pour résoudre des problèmes plus spécifiquement urbains, et trois
avec une résolution de 20 m en multispectral, couvrant une super-
ficie de 9 fois la ville, pour pouvoir faire face à des problèmes
d'environnement urbain.
2. Spécificités et différences de SPOT et LANDSAT
Le milieu urbain a fait l'objet de peu d'études de télédétection
par satellites, comparé aux innombrables travaux réalisés dans d'autres
domaines, tels que occupation du sol, agronomie, géologie, hydrologie, etc ...
Les deux raisons principales en sont dans beaucoup de cas la confusion entre
les villes et les sols nus, et dans tous les cas la mauvaise résolution des
images Landsat, dont le pixel de 80 métres est incompatible avec la taille
standard des objets urbains.
En effet, toutes les tentatives d'utilisation de Landsat,ne serait-ce
que pour obtenir une carte d'occupation du sol urbaine, ont souvent donné des
-
résultats inférieurs à ceux que l'on aurait pu obtenir par d'autres moyens.
Ainsi les différentes classes d'occupation du sol urbaines n'ont
jamais dépassé le nombre de quatre, et sont bien plus souvent au nombre de
deux pour une ville moyenne.
Cependant, l'image Landsat devient plus intéressante lorsque l'on
aborde le problème de l'environnement urbain. Ainsi la limite entre la ville
et le non bâti sera, au prix d'un passage en console interactive, facilement
appréhendable. De même, les variations de degré de minéralisation sont visi-
bles sur l'image Landsat.
En revanche SPOT se révèle extrêmement précis dans le détail des
objets urbains. Ainsi la voirie se révèle jusqu'aux voies de dessertes, alors
que seules les artères principales sont visibles sur LANDSAT. Les différents
quartiers s'individualisent nettement et précisément, et pas seulement en
fonction du type de toiture, mais aussi de l'agencement spatial, parfaitement
visible sur l'image. Les espaces verts apparaissent jusqu'au niveau du petit
square, et il est à espérer que la stéréoscopie donnera des informations sur
la hauteur des bâtiments.
3. Champs d'actions possibles
L'image SPOT combinant les aspects positifs d'une photographie
aérienne (bonne résolution, choix de "l'émulsion") et d'une image de satellite
(moindre coût, possibilités de traitements numériques), le champ de ses appli-
cations sera trés grand.
La premiére application à laquelle on peut songer est une simple
cartographie de la ville, qui parfois n'existe que de manière très imprécise.
Des études sont actuellement en cours à l'IGN, pour la réalisation d'un plan
urbain à l'aide d'images SPOT. Pour cela, les images en panchromatique 10 m
sont les mieux adaptées,
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