II.2 BASES THEORIQUES DE L'INTERPRETATION
Une partie de ce travail consiste & contribuer a la formalisation
théorique d'une photointerprétation analytique adaptée à l'étude des paysages
végétaux. La disponibilité d'une telle théorie permettrait d'utiliser dans
les algorithmes de simulation (Phase C) les outils mathématiques les plus
adaptés.
Dans ce but, les trois points suivants semblent étre les premiers
éléments à retenir. Ils résultent de bases posées pour l'automatisation de la
stratification des images de télédétection (FLOUZAT, 1977).
II.2.1 Postulats de base en photointerprétation
Une image est constituée de points élémentaires pour lesquels il est
admis que :
- des caractéres sont identifiables,
- ces caractéres peuvent se répéter,
- des classes de caractéres peuvent étre définies..
L'image peut étre analogique ou numérique, ces postulats restent
valables et sont indépendants de notions de terrain. Les relations faisant
correspondre un type d'objet à une classe de caractères font appel à la défi-
nition de propriétés identiques dans l'espace terrain et dans l'espace image
(exemple : une plantation d'arbres est formée d'éléments dont les caractères
de couleur caractéristique, de forme pseudo-circulaire et d'alignement existent
sur le terrain -en vue verticale- et sur la photographie aérienne prise
verticalement.
Ces propriétés sont construites avec des critères d'interprétation
traduisant la nature des objets au sol dans l'image.
II.2.2. Dualité de la perception en photointerprétation
La perception des caractères dans l'image par le photointerprète est
généralement réalisée de façon simultanée à deux niveaux imbriqués. Cette
dualité est fondamentale dans la compréhension visuelle des images, et, par
conséquent, fondamentale pour les recherches de modélisation du comportement
de l'interprète.
Elle consiste en une lecture de l'image où sont appréciés à la fois
les caractères du plus petit élément discernable et de la région immédiatement
voisine. Cette double approche est donc simultanément :
- ponctuelle : plus petit élément visible sur la photographie
aérienne ou pixel sur une image numérique.
- aréolaire : environnement immédiat du point considéré qui soit
apparemment homogène ou de taille fixée.
Il est évident que l'interprète peut fixer sa lecture ponctuelle à
un groupe de points plus ou moins grand. La lecture aréolaire concerne la
surface correspondante. Cette remarque montre que la compréhension de l'image
peut être volontairement fixée à un niveau de perception adapté au problème
posé.
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