Full text: Actes du Symposium International de la Commission VII de la Société Internationale de Photogrammétrie et Télédétection (Volume 2)

  
  
   
   
     
   
    
  
   
  
  
   
    
   
    
   
     
   
     
    
   
    
   
   
   
  
   
   
  
  
  
  
  
   
    
    
    
   
    
    
     
   
   
   
     
   
   
   
réalisés sur des documents topocraphiques à l'échelle de 1/2000 à 1/500, aprés une 
étude aéoloaique détaillée. 
La Géologie structurale tient une place fondamentale dans ces levés avec 
notamment, l'application relativement récente des études microtectoniques. 
Enfin, les photographies aériennes, en général de bonne qualité sont couram- 
ment utilisées, permettant de compléter les levés faits à terre, en particulier, en ce 
qui concerne le réseau de fracturations dans les sites rocheux. 
Depuis une dizaine d'années, la télédétection utilisant les levés thermiques a 
apporté des moyens d'informations nouveaux particuliérement précis et fertiles. Les 
levés thermiques aériens saisonniers ont le mérite de montrer, parfois trés claire- 
ment, des fractures plus ou moins masquées par des éboulis ou par la végétation et 
dans d'autres cas plus difficiles, d'attirer l'attention sur la possibilité ou la proba- 
bilité d'anomalies structurales indécelables à partir des levés géologiques de surface. 
, 
D'autre part, la miniaturisation en matière de balayage des émissions thermi- 
ques a permis d'introduire une échelle nouvelle dans le domaine de ces levés ther- 
miques. C'est ainsi que des levés de tunnels de chemin de fer ou de galeries 
d'amenée vers des usines hydrauliques ont pu étre réalisés à des échelles comprises 
entre 1/50 et 1/20. Dans le cas des barrages en exploitation, des levés ont été 
effectués pendant des périodes continues, de 8 à 12 heures, en général nocturnes, 
donnant ainsi les variations de température d'émission entre la tombée de la nuit et 
le lever du jour. L'interprétation des surfaces isothermes et de leurs gradients, 
obtenue par digitalisation, a rendu possible l'approche, au moins qualitative de la 
notion d'inertie thermique des masses rocheuses, donc la détermination de la conti- 
nuité thermique, entre un affleurement rocheux et l'intérieur du massif, ou, au 
contraire, la désolidarisation d'une partie du massif. 
Les problémes de la surveillance répétitive des crands ouvrages aussi bien 
que ceux des reconnaissances de sites peuvent ainsi trouver des solutions partielles 
rapides et peu coûteuses. 
2. PRINCIPE ET METHODES 
Les caractéristiques physiques des émissions thermiques ont déjà fait l'objet 
de nombreux exposés dans des publications relatives à des recherches de ressour- 
ces nouvelles en eau souterraine. Nous n'y reviendrons pas. (1), (2), (3). H est 
toutefois utile de préciser le principe des méthodes de levés destinés aux études de 
Géologie appliquée au Génie civil. 
2.1. Principe 
Le principe consiste à recueillir les émissions différentielles dans le temps et 
dans l'espace, des massifs de roches, de béton ou de leurs contacts, dont on veut 
étudier les caractéristiques mécaniques ou, plus simplement, la stabilité dans le cas 
des falaises. 
L'ensemble des paramètres qui influent sur le résultat final, c'est-à-dire sur 
l'intensité différentielle de l'émission thermique, est une combinaison complexe du 
coefficient d'émissivité, de la température absolue de la surface émissive, elle-même 
fonction de la répartition du flux thermique du massif, donc de la longueur d'onde 
de l'émission, fonction des caractéristiques du corps aris, de la conductibilité 
thermique du matériau en profondeur, de la chaleur spécifique et, surtout, de 
l'inertie thermique. 
Bien que les modèles applicables aux milieux semi-infinis isotropes et homo- 
gènes soient relativement aisés à établir, en faisant intervenir des cavités de formes 
déterminées dans le matériau théorique, il n'a pas été possible, jusqu'à ce jour, 
d'obtenir de modèle valable pour les matériaux naturels. 
En revanche, le domaine de l'inertie thermique a été particulièrement bien 
étudié par K. WATSON (4), (5), pour de larges surfaces et à partir de données 
   
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