. Les deux instruments d'observation de Spot permettront des prises
de vue de la Terre dans le domaine de la lumière visible et infrarouge avec
un champ global de 110 km et un pas d'échantillonnage au sol de 20 met 10m
suivant le mode de travail multispectral ou panchromatique. Les miroirs
d'entrée des deux instruments sont mobiles permettant des visées latérales
et l'obtention de couples stéréoscopiques lors de résolutions orbitales
successives du satellite. Spot permettra donc une stéréoscopie latérale
en perspective cylindro-conique. Cette possibilité de Spot fait de ce
satellite le premier satellite cartographique ; il complète les
satellites Landsat et ne leur fait donc pas concurrence. La résolution de
Spot, ses possibilités stéréoscopiques de même que les possibilités offertes
par la restitution en position et en attitude ouvrent un champ très vaste
d'application pour les photogrammètres. C'est une nouvelle photogrammétrie
qui est naissante, je crois qu'il faut en être conscient et préparer les
générations futures de cartographe et de géodésien à celle-ci y compris
au niveau de l'enseignement de cette discipline.
Le satellite est en construction chez Matra-Espace à Toulouse
sous la direction du Centre spatial de Toulouse. Le lancement du premier
satellite interviendra à l'automne 1984. La construction du deuxième vm
satellite commence également. Ceci permettra la mise en place d'un service
opérationnel,
Outre la construction du satellite Spot, la France met en place
tout ce qui est nécessaire à l'exploitation du satellite
- des stations de contrôle du satellite en orbite sont en
construction :
- une station de réception des images est en cours d'installation
à Aussaguel-Issus à une vingtaine de kilomètres de Toulouse ;
- un centre de rectification des images spatiales est écalement
en réalisation au Centre spatial de Toulouse. Il sera exploité conjointement
par le Cnes et l'Institut géographique national ;
- une société commerciale chargée spécifiquement de la distribution
des données issues des satellites de télédétection est née le ler juillet 1982,
c'est Spot Image. Parmi les fondateurs, le Cnes, l'IGN, le BRGM, 1'IFP,
des industriels : Matra et SEP et des sociétés belges et suédoises. Son
siège est également à Toulouse.
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En parallèle à cette construction, un effort substantiel de
recherche en télédétection a été conduit en France tant dans les labora-
toires du CNRS (en particulier au sein d'une action thématique programmée)
et de l'Université qu'au sein des membres du GDTA, utilisant les images
Landsat ou les prises de vue à partir d'avions dans différents domaines
du spectre visible, infrarouge, mais aussi en hyperfréquences. Des travaux
théoriques se poursuivent également dans différentes universités (Strasbourg,
Pau, Bordeaux, Toulouse, ...). Des simulations Spot se poursuivent en
France et à l'étranger sour la direction du GDTA pour préparer l'utilisation
du satellite dans différents domaines thématiques (agriculture, urbanisme,
régime des cótes, ...).
La formation des futurs utilisateurs de la télédétection fait
également partie du programme francais. Des cours sont organisés sur ce
sujet en particulier à Toulouse et ouverts aux participants francais et
étrangers ( formations universitaires, cours du GDTA et de l'Ecole nationale
des sciences géographiques, etc.).
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