G. DUCHER
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Je crois effectivement qu'il faut s'interroger sur ce que sera l'apport du
Spatial. Chacun sent d'emblée, que ce sera beaucoup plus qu'un élargissement
du champ classique de la photogrammétrie et de la télédétection, aériennes
ou terrestres. C'est un bouleversement que nous sommes en train de vivre
et qui ne va pas s'arrêter. Les habitudes du cartographe et du géographe,
seront remises en cause par la disponibilité des données, l'augmentation
de leur qualité, leur forme numérique et leur abondance. Effectivement, je
pense, comme le soulignait L. LAIDET, qu'il faut porter son attention justement
sur la qualité et les problèmes de révision des données, sur la détection des
changements qui se présentent, et peut-être que ce symposium n'a pas tout épuisé
dans ce doma ine.
I1 y a toujours deux aspects dans un symposium : nous avons d'une part des
communications de trés haut niveau qui apportent des informations trés inté-
ressantes sur des réussites nouvelles, sur des traitements difficiles qui ont
été couronnés de succés dans des cas particuliers. D'autre part nous avons des
nouveaux pays qui se lancent dans la télédétection, qui utilisent les données
spatiales pour la première fois et nous font part de leurs premiers pas ;
nous avons donc ces deux catégories de participants et il est évident que si on
multiplie tout cela par les différents groupes de travail, les diverses préoccu-
pations, les objectifs visés, on obtient des résultats tout à fait différents
sur l'opérationalité, la qualité et la fiabilité des traitements. Il faut encore
progresser dans tous ces doma ines ; et l'on ne pouvait pas aujourd'hui apporter
de conclusion globale et définitive. Comme l'a dit également M. SAINT la qualité
est multiforme : il y a le probléme du coüt de l'opération, il y a le problème
de la précision des différentes données mais il y a aussi la rapidité avec
laquelle on obtient les résultats. Peut-être que certa ins recherchent d'abord
la rapidité des résultats, et la télédétection devrait pouvoir leur procurer
une solution, au détriment peut-être de la précision métrique que les photo-
grammétres respectent en premier. Tout cela est à débattre, en fonction des
situations que conna issent les uns et les autres et des objectifs qu'ils
poursuivent.
Néanmoins, il parait souhaitable de chercher à améliorer la qualité métrique
des résultats et d'encourager leur évaluation. Pour cela, il serait utile de
profiter d'un peu tous les polygones d'essais qui existent un peu partout dans
le monde et d'essayer d'y passer au crible les différents traitements, les
algorithmes ou les procédés en usage chez les producteurs ou envisagés par les
chercheurs. On connaîtrait ainsi mieux, grâce à une telle coopération, dans quel
cas particulier telle ou telle méthode convient le mieux, on pourrait en dégager
des chiffres plus exacts sur la fiabilité locale, absolue, ou seulement statis-
tique des résultats: On progresserait objectivement dans la maîtrise de la télé-
détect ion et ce serait bénéfique pour tout le monde. Une telle démarche sera it
nécessaire d'ailleurs à la promotion de la télédétection et au développement de
ses applications auprés d'usagers nouveaux. Semblable pratique est déjà en
vigueur chez les photogrammètres et on peut espérer, grâce au rapprochement qui
s'opère entre photogrammètres et télédétecteurs et que favoriseront les pro-
chains satellites à saisie stéréoscopique, progresser beaucoup plus rapidement
dans cette voie en télédétection au cours des prochaines années.
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