ont été organisés par le Centre Commun de Recherches à ISPRA sous les
auspices d'EARSeL. L'enseignement de la télédétection pose un probléme
particulier lié aux aspects trés pluridisciplinaires et à la variété des
formations des élèves et des étudiants. EARSeL souhaite aider la promotion
à l'échelle européenne de l'enseignement de télédétection et est prêt à
collaborer avec la Société Internationale de Photogrammétrie sur cet
objectif précis.
A. BAUDOIN
Je parlerai, ici, simplement en tant qu'observateur, en tant que Secrétaire de
cette Commission VII de la SIPT, en vous indiquant mon sentiment relatif aux
exposés qui ont été faits ce matin. Malheureusement, je n'ai pas pu suivre toute
la semaine les différents orateurs, aussi je pense qu'il serait bon que je pose
des questions et que ce soit à ces orateurs ensuite de répondre.
Il m'a semblé qu'il y avait, en fait, dans l'ensemble des activités exposées ici,
deux grands domaines qui se retrouvent dans les deux grands types de groupe de
travail. Les groupes de travail méthodologiques qui posent la question de savoir
ce qu'il faut améliorer finalement pour mieux connaître notre sol à partir des
techniques d'acquisition des données ? Quelles sont les bandes spectrales à
choisir ? Quelles sont les résolutions à obtenir ? Quelles sont les techniques
de traitement à utiliser ? Et je crois qu'ici nous avons vu peut-être une évolu-
tion dans les questions posées. Il y a quelques années encore, on s'intéressait
surtout aux choix des bandes de longueur d'ondes, aux choix de la résolution.
Il m'a semblé que, maintenant, on s'intéressait à d'autres paramètres à étudier
»ar exemple la texture,les relations entre des informations de sources différen-
‘tes,les paramétres de la géométrie de prise de vue.
Les groupes de travail, dits thématiques, posent la question évidemment d'un
auvre côté, c'est-à-dire à partir des techniques existantes, à partir de la
connaissance que nous avons des phénomènes physiques, comment pouvons-nous
exploiter au mieux les données disponibles pour résoudre tel ou tel problème
dans le domaine de la géologie, dans le domaine de l'océanographie, etc...
Et là, j'ai eu l'impression que le problème posé, comme l'a dit effectivement
Louis Laidet et l'a rappelé Monsieur Ducher, est celui de définir actuellement
des normes en matière de télédétection, pour pouvoir comparer les résultats, pour
pouvoir avoir une cohérence dans l'ensemble des données de télédétection. A mon
avis, plus que le mot norme, c'est le terme de référence que j'emploierais.
Référence à deux niveaux : référence en terme de qualité des interprétations,
qualité géométrique qui se traduit par une précision de localisation, qualité
radiométrique (par exemple pourcentage de réussite d'une classification). En
particulier je crois qu'il serait intéressant de savoir si vous avez le
besoin de définir une nomenclature qui permettrait d'avoir le méme langage
entre les différents utilisateurs pour pouvoir comparer les résultats. Enfin,
le deuxiéme type de référence, qu'il faudrait développer à mon avis, c'est
une référence au niveau des données elles-mémes : c'est-à-dire la constitution
de bases de données qui peuvent être utilisées ensuite par les différents utili-
sateurs , en particulier sur l'occupation du sol. Je crois que cela a été
soulevé par le groupe de travail numéro 9 qui a indiqué qu'il y avait un réel
»esoin de bases de données géographiques pouvant étre ensuite exploitées par de
nombreux utilisateurs pour leurs applications particuliéres. Cela permettrait
également d'accélérer les processus de révision de ces données pour mieux
étudier les problèmes d'évolution.
Je crois que j'ai résumé les questions que je me suis posées, et je voudrais
maintenant donner la parole à la salle pour qu'elle apporte des réponses à
celles-ci.
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G. BRACI
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