uniquement les
Les intersections
ectionnent les
y.
ure 10
La détermination des pixels recherchés est obtenue par 1'ensemble des
pixels "Foret" (figure 11 ; extraite de la figure 4) contenus dans les compo-
santes connexes significatives (figure 10). Les pixels de peupliers ainsi
recherchés sont donnés en figure 12.
Ces résultats successifs mettent en évidence l'intérét de traitements
de deuxiéme ordre. L'extraction de caractéristiques (sélection des entités
significatives) fait méme appel à un traitement d'ordre 3. Ce principe d'analyse
et d'exploitation de résultats d'une phase précédente correspond à la hiérar-
chisation des opérations en photointerprétation analytique.
La définition des simulations numériques des règles et la description
de l'enchaînement des opérateurs semblent indiquer une procédure longue. Or,
à l'exception de la transformation dans l'espace des classes, tous les trai-
tements se raménent à des intersections d'ensembles bornés. Le déroulement de
la procédure générale de simulation de ce raisonnement est donc constitué d'une
succession d'opérations simples, ce qui en fait un algorithme performant.
Sur le plan de la définition des régles d'interprétation, il est
évident que certaines lois de l'écologie et de la géographie ne peuvent étre
traduites. En dehors de cette limitation, il faut noter que les performances
attendues de cette méthodologie entrainent un besoin nouveau de recherche dans
le domaine de l'interprétation des images. En effet, des principes généraux
permettant de trouver des règles d'interprétation significatives seraient une
aide précieuse à la mise en oeuvre de ces techniques de simulations numériques.
V - CONCLUSION
Un résumé de l'enchainement des phases. C de simulation numérique des
régles d'interprétation peut étre représenté par la séquence suivante :
Image origine LU Image 2 _TEC Image 3 —M Image 4
Image 4 NS, Image 5 —l Image résultat
(où : CM = classement multidimensionnel, TEC = transformation dans l'espace
des classes, DVS = détection des voisinages significatifs, I = intersection).
Si l'on admet une analogie entre image et mots, entre opérateurs et
règles de syntaxe, il est possible d'envisager une grammaire (ensemble de règles)
et un vocabulaire (ensemble d'images) conduisant à une lecture objective des
images. La puissance d'un langage complet peut ainsi être imaginée. En effet,
l'organisation d'une "phrase" (séquence d'extraction d'informations) ne repose
plus sur une technique spécifique mais sur un arrangement "intelligent" de
traitements successifs. Or, ces traitements peuvent étre en nombre trés limité
par rapport au nombre de leurs combinaisons significatives. L'idée proposée
avec cet exemple de discrimination forestière consiste donc à automatiser la
photointerprétation analytique en la considérant comme une théorie de la lecture
des images. Cette démarche parait correspondre typiquement à la nature de cette
technique d'interprétation. Des progrès sensibles dans la modêlisation de la
compréhension visuelle des images semblent donc possibles par cette approche.