S de cartogra-
est tres fai-
son de contours
à activité hu-
re que la clas-
rvisée :
| de formations
asses.
la matrice de
statistiques et
la matrice de
II - NOTION DE TEXTURE EN TELEDETECTION :
Les méthodes de classification sont tout d'abord multispectrales ou
temporelles. Les paramètres représentent l'énergie reçue au sol par un capteur
dans une bande spectrale donnée ou à des dates différentes. Mais un objet au
sol se reconnaît autant à sa forme et à sa texture qu'à sa couleur. Ainsi, les
classes confondues spectralement seront différentiables gráce à l'apport d'in-
formations texturales. ,
Définition de la texture : [1] [3] [4]
Dans un langage courant, la texture désigne les dispositions, arrange-
ments de parties élémentaires qui composent un corps. On parle de texture d'un
sol, d'une roche, d'une étoffe, du grain du bois, etc.
Dans la nature, différents matériaux peuvent se distinguer grâce à leur texture.
La texture est une propriété inhérente aux surfaces et possède diverses
propriétés permettant de l'appréhender. Les termes habituels qui caractérisent
la texture sont :
- la granularité, la régularité, la linéarité, la directivité, la répé-
titivité, le contraste, l'ordre, la connexité, l'homogénéité, etc...
La phase plus ou moins inconsciente de l'examen de ces photographies
peut être définie comme la recherche de "caractères de bases”. Cette notion
est subjective mais il apparaît que les caractères intuitifs sont voisins pour
tous les observateurs et il est possible de définir les normes sur ces carac-
tères.
La texture est souvent perçue comme des inhomogénéités dans les tons de gris,
comme l'arrangement répétitif d'unités élémentaires, ou comme des propriétés
statistiques locales. Ainsi, la texture peut étre étudiée à deux niveaux :
statistique et structural.
Du point de vue statistique, une image peut étre observée comme un en-
semble de propriétés statistiques extraites d'un grand ensemble de mesures lo-
cales fabriquées sur ce modèle.
Du point de vue structural, une texture est considérée comme définie par
des sous modèles qui se répëtent, en supposant bien définies les règles de
placement dans un modéle complet.
Pour des textures naturelles, il est difficile de déterminer le modèle
unité et la régle de placement et.pourtant la régularité ou l'homogénéité de
l'arrangement est évident.
Dans cette communication, deux caractéristiques ont été étudiées plus
particuliérement, l'homogénéité et le contraste, ceci d'un point de vue statis-
tique.
D'autres caractéristiques comme la directivité n'ont pas donné de résultats
satisfaisants.
IIf -: ZONE ETUDIEE :
- Sumatra (Indonésie) région de Martapura
- située entre le 3? et 5? latitude Sud et 103? et 105? longitude
- Scéne Landsat 2 du 22 juin 1978 (133/63) zone de 66 km x 67 km.