4.
INTRODUCTION
Le plan minéral du Gabon [1] établi en 1971 proposait des axes nouveaux
de prospection détaillée pour les minerais dont des indices étaient connus (fer,
bauxite, diamant, or, étain, cuivre, plomb-zinc, nickel-chrome ...) Il proposait
également des recherches visant à une meilleure connaissance de la géologie et des
ressources potentielles du pays par application de techniques nouvelles.
L'expression de ce besoin est à l'origine d'un vaste programme mis en
oeuvre actuellement par le Ministére des Mines et du Pétrole du Gabon, et dans
lequel coopère la SODETEG, société française d'ingéniérie, en tant que Maître
d'Oeuvre, avec la participation du Centre de Télédétection et d'Analyse des
Milieux Naturels (C.T.A.M.N.) de l'Ecole des Mines.
Ce programme comprend notamment les opérations suivantes :
- La réalisation d'une couverture de la totalité du territoire par radar
latéral aéroporté. La mission aérienne a été réalisée par AERO SERVICE
en Décembre 1981.
- L'acquisition des données aérogéophysiques - magnétisme et gammamétrie
sur le socle précambrien.
- La réalisation de campagnes de contrôles géologiques et de relevés géo-
chimiques sur le terrain à l'échelle du 1/200.000, avec comme premier
objectif la zone du transgabonais.
En ce qui concerne la mission radar, l'objectif est triple :
- Fournir une base cartographique fiable, utilisable pour le repérage des
équipes de prospection au sol.
- Reprendre la géologie structurale de l'ensemble du territoire.
- Obtenir un document utile pour les besoins des autres ministères.
2. LES CARACTERISTIQUES DE LA MISSION RADAR
Il est actuellement largement reconnu que l'observation radar aéroportée
est d'une grande utilité pour la cartographie et la reconnaissance géologique. Dans
le cas du Gabon, on a utilisé un radar à ouverture synthétique, radar latéral à
fonctionnement cohérent produisant des images de haute résolution après enregis-
trement des signaux bruts, suivi d'un traitement approprié [2].
Cet instrument de télédétection fonctionne dans une bande très étroite du
rayonnement électromagnétique. Dans le cadre de la mission Gabon, l'énergie ré-
fléchie par les objets au sol, est enregistrée sur film photographique dans la
bande des 3 cm (bande x).
La résolution au sol de l'image radar est une fonction directe de la
longueur apparente de l'antenne émettrice à bord de l'avion. Une façon naturelle
d'accroître la résolution consiste donc à employer des antennes de longueur
croissante, mais cette approche est vite limitée par des problèmes d'encombrement
physique. La technique de l'ouverture synthétique permet de pallier à cet inconvé-
nient. En fait, dans ce cas, la résolution n'est plus liée aux dimensions physiques
de l'antenne, mais aux propriétés de l'antenne virtuelle qui est électroniquement
synthétisée. Dans le cas du radar Good-Year employé ici, l'antenne physique a
1,5 mètre, mais elle est, par synthèse, équivalente à une antenne de plusieurs
centaines de mètres.
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