LA SCIENCE DES PHARES. 67
lent stant, où le réservoir à huile est placé sur le côté
ral- et à la méme hauteur que le bec, qu'on a rendue
eur réglementaire. Approchons-nous cependant et regar-
ion | dons : en voici une qui différe quelque peu de la
un lampe que nous avons décrite. Nous y constatons
sant un perfectionnement dont l’idée revient à un An-
irer glais.
tion À l’époque où Teulère et Argant faisaient faire à
les “la lampe les progrès dont nous avons parlé, Rum-
idre ford, cherchant à améliorer encore la découverte,
se demanda si en adaptant à cette lampe des becs à
ais- plusieurs méches concentriques, on n'en amplifie-
voir rait pas le pouvoir éclairant. L’essai fut tenté, mais
les ne réussit point : on éprouva beaucoup de diffi-
iant cultés à régler la flamme de ces méches multiples
l0us et à empêcher leur carbonisation sous l’action de la
feu ? chaleur intense que leur réunion développait. C'est
are, | par l'étude de cette question que Fresnel et Arago
t-ce préludérent à leurs belles expériences sur l'éclai-
nna rage des phares. Aprés des tentatives réitérées, ces
core deux savants arrétérent le type de la lampe devant
rent laquelle nous venons de nous arréter, instrument
ère, remarquable non-seulement par la blancheur et
ont l'intensité de sa lumiére, mais aussi par la longue
mpe durée de sa marche ; car elle peut fonctionner plus
par de douze heures sans qu'il soit nécessaire d’y tou-
lans cher. Et l’on comprend si ce dernier avantage est
une important lorsqu'il s'agit de feux devant rester
it le allumés pendant toute la durée des plus longues
x de | nuits d'hiver.
Aujourd'hui les phares de troisième ordre sont