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courbe, par le moyen indiqué au commencement du présent para-
graphe , il faudrait , pour obtenir ces ordonnées , sinon rigoureuse-
ment, du moins à une approximation suffisante, il faudrait, disons-
nous , construire à la plus grande échelle possible, la figure qui doit
servir à les déterminer. De cette maniére, les distances BI, BJ, BK,
BL, BM, appliquées sur l'échelle seraient plus appréciables.
Ona compris que ce procédé graphique repose sur le principe
exposé au N° 29, puisque étant soumis au calcul , il donne une for-
mule identique à celle du N° 29.
En effet, le rayon immobile AB , qui diminue de la longueur de
l'ordonnée du cóté de la circonférence dans la figure n» 29, diminue
de la méme quantité, à son extrémité opposée dans la figure n? 31 ,
à mesure que le rayon mobile, dans ses évolutions, s'allonge davan-
tage sur la tangente, par suite du développement de l'abscisse.
N' XXXII.
Le rayon d'une courbe étant inconnu, tracer une normale sur
ceite ligne courbe.
Soit à tracer une normale au piquet N° 14 (fig. 32) pour l’éta-
blissement d’un pont, sur un arc de cercle dont le rayon est in-
connu.
Pour cela, on prend deux points sur la courbe, tels que les piquets
Nes 11 et 17, à égale distance du piquet N° 14. On abaisse du piquet
“N° 14 sur la corde qui joint les deux piquets 14 et 17, une perpen-
diculaire AN qui , prolongée suffisamment au-dessus de la courbe ,
sera la normale demandée.
En effet, on entend par normale toute droite qui coupe un arc
dans la direction du centre du cercle auquel cet arc appartient. Or
nous savons que toute perpendiculaire élevée sur le milieu d'une
corde passe nécessairement par le centre; done la perpendiculaire AN
prolongée suffisamment devra rencontrer le centre O, et sera la nor-
male demandée.
C'est sur cette ligne que devra reposer l'établissement de l'ou-
vrage.
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