94 GROTTES ET CAVERNES. 
et des bracelets, des boites à parfum, des vases, des 
miroirs et d'autres objets de toilette, et bon nombre 
d'ustensiles parmi lesquels des vases en terre ou en verre 
et des lampes en terre, en bronze, en argent ou même 
en ambre. 
Il nous reste à parler maintenant des anciennes in- 
scriptions qu'on lit encore aujourd'hui dans les Cata- 
combes. Ces inscriptions sont ordinairement tracées sur 
les plaques de marbre ou sur les briques qui fermaient 
les tombeaux; presque toujours elles relatent simplement 
le nom du mort avec le jour oà ila été inhumé, sans 
faire mention de sa position sociale : c'est à peine si les 
tombes des prétres et des évéques, ou celles des mar- 
tyrs, sont désignées par une inscription à la pieuse at- 
tention des fidèles. Cette sobriété d'épigraphie est 
méme cause que l'on ne peut guère fixer d'une manière 
précise l’âge des divers cimetières : on en est réduit à 
le conjecturer tantót d'aprés la forme des lettres et 
la qualité du travail, tantót d’après les noms mêmes 
(car les noms changent suivant les temps), tantôt et 
surtout d’après le caractère et le mérite des fresques 
qui couvrent certaines chambres. On voit aussi parfois 
sur les briques une branche de palmier avec ce chiffre XP 
peint ou gravé, qu'on interprète communément pro 
Christo ; 1l parait cependant que ce chiffre était en usage 
longtemps avant Jésus-Christ : l'abbé Bencini pré- 
tend qu'il est composé des deux lettres grecques XP 
sous lesquelles était caché quelque sens mystique : 
mais personne, dit Chambers, ne les expliqua. Parfois, 
mais assez rarement, les inscriptions ne se conten- 
    
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
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