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ANTIQUITÉ ROMAINE. 103
à fresque. Ces hypogées, taillés dans une sorte de tuf
ou de peperino, sont revétus de fortes murailles.
§ 8. Les Latomies.
Les latomies, qu'on a souvent confondues, ainsi que
nous l’avons déjà dit plus haut, avec les catacombes de
Syracuse, sont d'immenses cavités en forme de tran-
chées, creusées et taillées à pic dans la roche calcaire,
jusqu'à la profondeur de cent ou cent cinquante pieds,
au sein des collines qui s'élèvent près de la Syracuse
moderne et à l’extrémité des principaux quartiers de
la ville antique. Il n’est pas douteux qu'elles n'aient
été de vastes carrières exploitées pour fournir à la con-
struction des monuments, des murs et des habitations
d’une ville immense.
L'ingénieuse cruauté du soupçonneux monarque,
qui a gardé dans l’histoire le nom de Denys le Tyran,
affecta les latomies de Syracuse à un emploi auquel
elles ne semblaient pas destinées : il y fit enfermer
d’abord les vaincus, puis les criminels, puis enfin les
victimes de sa vengeance et de sa haine. Ainsi le cé-
lèbre poëte Philomène accusé du double crime d’avoir
trouvé mauvais les vers du tyran et d'avoir plu à sa
maitresse, fut envoyé aux latomies; lune d'elles a
méme conservé son nom’.
Il paraît que les latomies gardèrent longtemps
|. On assure que Philomène, après sa sortie des latomies, fut
de nouveau sommé par le tyran de lui donner son avis sur des
vers éclos dans cette farouche cervelle, et que, plutôt que de