IV INTRODUCTION.
savante partagea l’étonnement el l’émotion du pro-
fesseur de Bologne. On comprenait que de là devait
sorlir bientót quelque grande découverte.
Les savants se mirent à l’œuvre. Ils répétèrent
l’expérience et en cherchèrent l’explication. Gal-
vani prétendait que les muscles et les nerfs des
animaux sont des réservoirs de fluides électriques.
Isolés dans ces organes, disail-il, les fluides ne
peuvent se combiner que si un circuit métallique
leur offre une route, et c'est cette combinaison des
fluides qui produit les secousses. Les physiologistes
applaudirent à celte théorie : la vie était expliquée ;
l’électricité devenait l’agent qui transmettait la
volonté aux muscles. Hypothèse aussi séduisante
qu'éphémére, car elle ne reposait que sur des mots
vides de sens !
Pour reproduire l’expérience de Galvani, on
enlève le train antérieur de la grenouille; en écor-
chant la partie abdominale, on met à nu les nerfs
lombaires, deux filets blanchâtres qui suivent la
colonne vertébrale ; puis, avec un arc formé d’une
tige de cuivre et d'une tige de zine, on touche a la
fois les nerfs lombaires et les muscles de la cuisse.
A chaque contact les muscles se contractent et
s’agitent; on dirait que cette moitié d’animal
reprend vie et veul sauter. Ces convulsions peuvent
être
gren
G
com
mél
Pavi
l’ava
très-
meta
triei
moir