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PRODUCTION DE LA LUMIÈRE. 245
trés-petite; enfin les appareils d'optique actuels, tels
que lanternes, lentilles, ete., ne peuvent pas servir à
cause méme de cette faible longueur de l'arc.
Aussi ne parait-il pas que les phares actuels doivent
étre transformés en phares électriques; parmi ceux que
l'on construira dorénavant, tous du moins ne le seront
pas d’après le nouveau système. Il y a d’ailleurs des
motifs d'économie, soit au sujet des frais d'achat des
appareils d'optique, soit relativement au prix de la lu-
mière : dans un phare électrique de 125 becs Carcel,
comme celui de la Hève, le bec revient par heure à
2 centimes, en y comprenant les frais d’entretien de la
machine et l'amortissement du prix d'achat ; avec l'huile
de colza, le bee revient à 8 centimes. D'autre part,
les frais accessoires sont augmentés; les gardiens des
phares ne sont plus capables de réparer seuls les ma-
chines et d’aviser à un cas urgent. Quant au prix en-
core élevé des machines magnéto-électriques, on ne
peut rien trouver d'analogue dans les phares à l'huile.
La lumière électrique, ou plutôt l’étincelle d’induc-
tion, a été appliquée, pour la première fois, en Angle-
terre, à l’éclairage des balises. On appelle ainsi des
Hotteurs particuliers, ayant la forme d’un bateau ou
d’un tonneau, et destinés à signaler la présence d'écueils
ou de bas-fonds. Il arrive, en effet, que, dans la mer,
*
entre deux phares voisins setrouvent des parages dange- .
reux pour la navigation; on ne peut y établir des
phares; ils seraient trop rapprochés de ceux qui exis-
tent déjà. On place alors des balises, des flotteurs ancrés
sur ces écueils, et leur présence signale le danger.
Pendant le jour, ces signaux sont toujours visibles, et
pendant la nuit ils ne restent. pas obscurs. On emploie