APPLICATIONS DE LA LUMIERE ÉLECTRIQUE. 247 ll
efois réfractaires, l'argent, l'or, le platine, pris en faibles | |
e les quantités, sont fondus et volatilisés. II
(les A l’occasion de cette propriété de l'are, M. J. Du- i
mer borq, qui a beaucoup étudié tout ce qui se rapporte à II
-S0- la lumière électrique, à fait une série d'expériences I
ctri- scientifiques très-curieuses. On taille le charbon infé- | | |
celle rieur, qui sera le pôle positif, en forme de petite cou- Ii
ble; pelle; on dépose dans le ereux de petits fragments de | |
mai- métaux ; puis on fait jaillir la lumière. Bientôt les mé- Hi
ique taux sont fondus et réduits en vapeurs; les particules ll
mêmes sont entrainées d'un charbon à l'autre, et on i
les retrouve parsemées sur la pointe du charbon supé- ill
rieur. | |
La lumière est alors colorée. La nuance particulière |
d'une flamme est due, on le sait, aux particules incan-
descentes entrainées et suspendues au milieu du foyer
avant d'étre consumées. Portés à une haute chaleur, ces
corpuseules entrent en irradiation, deviennent hlanes,
ou bleus, ou rouges, selon la nature de la substance.
Si la flamme est formée de charbon pur, comme celle
de l'are voltaique, la couleur en sera blinche, aussi
blanche que celle du soleil ; si la flamme contient du
sel marin, comme toutes celles que nous connaissons,
fois comme celles du charbon ordinaire, du gaz d'éclairage,
vila des bougies ou des huiles, la couleur ‘en sera jauntre, Mi
une parce que ces substances renferment toujours, et en I
ree grande quantité, des parties de sel marin. E
| de Et c'est à cette cause qu'il faut. attribuer les reflets |
4, et L bleuàtres qui semblent propres à la lumiére électrique. |
1ées | L'œil, accoutumé à la nuance jaune de toutes les flammes |
cme . dont nous nous servons, compare instinctivement les |
plus deux nuances, et celle qui est blanche lui paraît bleuâtre I