rtaines
a faire
que les
retrou-
anaitre
jue, le
urnes,
bes et
mince
ope la
méme
ses en
DORURE GALVANIQUE. 271
métal, si légères et si fines qu'il eût été impossible de
les obtenir par la fonte ou le martelage de ces métaux.
On imagine done qu'un inoule de cire avait été recouvert
du dépót galvanique, puis que la cire aurait été fondue
en laissant isolée la mince couche de métal. D'autre
part, on prétend que les anciens alchimistes, ceux qui
cherchaient la. pierre. philosophale, savaient recouvrir
divers ohjets d’une couche d’or. Quelques-uns même se
servaient de ces objets pour laisser croire qu’ils avaient
trouvé la benoîte pierre, et s’enrichissaïent aux dépens
de la crédulité et de l’ignorance des autres. Un savant
homme, Paracelse, réputé magicien et sorcier, trans-
forma, en or, dit-on, sous les yeux de Gosme de Médicis,
une coupe et un clou de fer. On conserve ces témoi-
gnages de son art dans la collection d'antiquités du pa-
lais de Ferrare. Pour qu’on ne l'accusát pas de fraude,
il avait laissé une de leurs moitiés intacte. Mais la vérité
est qu'il avait tout simplement dissous de l'or dans l’eau
régale et trempe sa coupe dans cette liqueur, qui n’avait
rien de magique.
Malgré ces efforts d’érudition, il reste incontestable
que c’est seulement depuis Volta que l’on obtient des dé-
pôts métalliques. Ce savant reconnut, presque aussitôt
après sa grande découverte de la pile, qu’en faisant
passer le courant electrique dans une dissolution saline,
il y avait dépôt de métal à un des pôles ; depuis lors on
s'est beaucoup occupé de cette question. Vers 1850,
M. de la Rive, à Genève, en étudiant la pile, reconnut
sur le dépôt métallique toutes les éraillures de la plaque
qu’il couvrait.
Le 17 octobre 1838, M. de Jacobi annonça à l’Acadé-
mie de Pétersbourg qu’il était parvenu à obtenir des