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DORURE GALVANIQUE. 275
bien pure ; mais la reduction est plus facile si on ajoute
au liquide quelques gouttes d'acide sulfurique : l'eau est
alors décomposée; l’hydrogène se dégage au pôle négatif,
l'oxygène au pôle positif, et on s’est servi du procédé pour
constater que le premier gaz était double du second.
Un grand nombre de savants, parmi lesquels nous
retrouvons Faraday et M. Becquerel, ont recherché les
lois des décompositions électro-chimiques. Les lois qu'ils
ont trouvées et énoncées paraissaient au premier abord
assez complexes ; mais aujourd’hui, en tenant compte du
principe de la conservation du travail des forces, principe
qui domine toute la science moderne et dont nous avons
dit quelques mots, on peut les réunir en une seule, et
dire que le courant électrique pourrait, s’il n’y avait
pas de pertes passives, déterminer dans le cireuit qu'il
traverse un travail chimique égal à celui quà lui a donné
naissance. Ainsi, lorsque l'acide sulfurique transforme
en sulfate 55 grammes de zinc, poids partieulier qui re-
présente l'équivalent chimique de ce métal, l'électricité
produite est au plus capable de décomposer l’eau et de
dégager 1 gramme d’hydrogène, ou bien de réduire
un sel de cuivre, d'argent ou de potasse en déposant
52 grammes de cuivre, 408 grammes d'argent, ou
39 grammes de potassium, nombres particuliers qui re-
présentent les équivalents chimiques de ces corps. Mais
c'est là une loi limite, difficile à atteindre, à cause des
pertes d'électricité imprévues et inévitables.
Les décompositions électro-ch imiques, quelles qu’elles
soient, ont une importance considérapie dans la science.
Nous en avons dit assez pour le montrer ; et industriel-
lement, la décomposition particulière des sels de cuivre,
d'or et d'argent constitue les principes de la galva-